De l'amour,
suis un naufragé,
un Robinson Crusoë,
à la liberté bafouée.
De la vie,
j'attends même plus un Vendredi,
préfère pécher et rester caché,
et pense bien à m'oublier.
Et chaque jour,
j'attends de la marée,
une lame pour tout emporter,
de ce vide à combler.
Et de mon âme,
reste qu'une flèche brisée,
d'un Cupidon pas doué,
sans vouloir l'outrager.
Chère madame,
j'ai cessé d'être ton prisonnier,
toi et les amarres, j'ai largués,
et laissé tous les vents me porter.
Après mon exil,
parait que t'as pleurer,
j'en suis même pas soulagé,
à des larmes de crocodile, j'ai pensé.
Et sur mon île,
ne comptes pas voir un feu bruler,
ma plage restera inviolée,
pour moi, la page est tournée,
et ma rancoeur jamais dévoilée.
PAEPEGAEY Michel