En cette période de changement d’année, passons la porte qui nous mène de 2010 à 2011, sans trop de regrets, pleins d’espoir et désireux de faire mieux en cette nouvelle année, sans toutefois se fixer des objectifs inatteignables ou irréalistes. Dans notre petite vie quotidienne, mais également dans la grande vie, pour tous les personnages publics qui nous gouvernent ou régissent nos vies.
Il y a toujours une part de mystère, derrière une porte fermée, et on se pose la question de savoir ce à quoi on se trouvera confronté, une fois le seuil passé.
Mais, comme le montre cette porte, qui se trouve à l’une des entrées du village lorrain de Créhange (il s’agit d’une porte artisanale qui était auparavant dans le presbytère de cette commune, mais comment est-elle arrivée là, et pourquoi l’y a-t-on mise ?), ce qui se trouve derrière une porte ressemble souvent très fortement à ce qui se trouve de ce côté-ci.
Ainsi, 2011 commence comme 2010 se termine, avec la crise économique dans les pays développés, le chaos annoncé dans divers pays, dont la Côte d’Ivoire, bien sûr, des journalistes, des humanitaires ou d’autres personnes retenus en otage, la misère, la malnutrition et la maladie trop répandues, la liberté de conscience ou de culte bafouée, le racisme et l’intolérance exacerbés.
Souhaitons-nous tout simplement que, sur certains de ces points, la nouvelle année soit plus clémente que la passée.
Agissons en ce sens, tous, qui que nous soyons, petits ou puissants, et la somme de ces petits gestes, forcément, contribuera à cette amélioration tant attendue.