La bibliothèque de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar abrite une série d’expositions portant sur les figures emblématiques de la femme d’Afrique et sur le savant sénégalais Cheikh Anta Diop, parrain de ladite institution d’enseignement supérieur. Cette exposition qui prend fin le 15 janvier 2011 constitue déjà une grande attraction pour les étudiants et les intellectuels.
Au nombre des visiteurs rencontrés sur le stand, l’ancien Chef d’Etat major général des armées, Mouhamadou Mansour Seck. Selon lui «Les femmes ont eu un handicap pour avoir fait l’école en dernier, ont connu un moment où elles étaient citoyennes de seconde zone alors qu’elles sont le centre de la famille partout dans le monde et porteuses de culture. L’importance fait que quand on parle de parité, ça nous l’avons vécue comme une super révolution. Ce n’est pas vrai». Et de poursuivre : «Je crois que tout homme grand, empereur…, la première personne à laquelle il fait référence c’est la mère. De ce point de vue, il faut qu’on dise que ces choses là ne sont pas inventées par l’Occident. Mais que c’est dans notre culture qu’on a toujours respecté nos mères qui représentent le noyau de la famille. Quand on parle des amazones, nous aussi nous avons nos femmes de Nder. Je crois que ces choses là, nous devons les mettre ensemble pour qu’elles fassent partie de notre histoire commune». Autres articles avec des tags similaires
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Venue confectionner une dossier documentaire sur la littérature du Fesman, Safiétou Coly, étudiante à l’école des bibliothécaires et archivistes de Dakar s’est dit «fortement impressionnée par les personnages présentés dans cette exposition».
Cheikh Anta Diop a droit de cité dans ce Fesman
En choisissant de mettre Cheikh Anta Diop à la vitrine du Festival mondial des arts nègres, la bibliothèque de l’université dont il est le parrain a voulu revisiter l’homme et son œuvre majestueuse. C’est ainsi que sa vie intellectuelle et politique a été retracée à travers photos et écrits historiques. Dans un de ses articles de 1946, titré "Quand pourra t-on parler d’une renaissance africaine ?", on peut lire ceci : «C’est pour cela qu’au-delà de la culture proprement dite, l’élite africaine a le devoir impérieux, inéluctable de doter farouchement tout le continent sans distinction de frontières politiques d’une technique industrielle seule garantie de vivre dans le monde atomique».
Parallèlement à ces deux expositions, se tient au même lieu une exposition de livre dont les thèmes sont en étroite relation avec celui de la renaissance africaine.