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Critique de film : One Missed Call (Un appel manqué)

Publié le 17 janvier 2008 par Anonyme

Dans un moment où nous avons décidés de faire comme Raphaëlle et régrésser vers notre adolescence, nous sommes allés nous taper la subtile et o combien jouissante comédie dramatico-horriffique qu’est One Missed Call.

 Par où commencer?  Je crois que nous pouvons d’abord dire que même le prix de 5$ est exorbitant pour se taper une telle chiure, on s’entend que ça commence à paraître que le genre “horreur japonais refait américain avec des fantômes qui intègrent les nouvelles technologies” commence à être épuisé.  Après l’excellent The Ring qui utilise la VHS, on a le flop Pulsations qui se sert d’Internet et finalement, One Missed Call qui utilise le cellulaire.  À quand la mort par Facebook? En gros, ce film raconte l’histoire d’une jeune femme qui découvre que pratiquement tous ses amis crèvent peu après qu’ils reçoivent un appel d’une personne décédée. S’ensuit le classique scénario de “Mais non c’est impossible” “Ah mon dieu, une autre, si j’y aurais vraiment cru, j’aurais pu la sauver” “Je rencontre quelqu’un qui est la seule autre personne qui me croit” “Remontons la source des évènements” “Devenons la cible du fantôme” “Faisons nous sauver en découvrant la source” “Ah mais non c’est une pogne, il faut bien une suite!”. 

Je vous ferai un bref résumé du registre émotionnel des acteurs: absent.  Maintenant que cette question est réglée, on peut tout de même se réjouir de leur performance, puisque les rires involontaires sont très fréquents, quitte à se faire lâcher un Ta Yeule par une bande d’ados de 12 ans qui se disent que c’est le film le plus compliqué qu’ils ont vu de leur vie, puisque la fin n’est PAS VRAIMENT LA FIN.  Comme dirait Sophie Thiboutte, “Ouf”.

La seule chose qui nous reste vraiment à nous mettre sur la dent, c’est la mort des dits personnages avec une logique à la Destination Ultime.  Malheureusement, il y a déjà eu trois Destination Ultime et ils ont été mille fois plus originaux que le navet One Missed Call.  Une enfant de 4 ans est plus originale pour torturer sa Barbie, faut le dire aussi.

 À éviter comme la peste donc.

Gab


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