En cette fin de saison d’automne 2010, l’animefan a besoin de détente après le final délirant de Panty & Stocking w/ Garterbelt. L’occasion de revenir sur une série de 4 OVA sortis entre septembre et décembre : Tamayura.
Tamayura raconte l’histoire de Fu Sawatari, une nouvelle lycéenne qui aime prendre des photos. Son père décédé lui a légué son Rollei 35S, qu’elle ne quitte jamais, et c’est grâce à lui qu’elle va devenir amie avec un groupe de filles de sa ville, Takehara. Ensemble, elles partiront à la recherche du souvenir de ce père, guidées par une vieille photo et un dessin d’enfant…
Créé et réalisé par Junichi Sato, réalisateur d’Aria, Kaleido Star et Princess Tutu, Tamayura a été qualifié d’healing anime par Megami Magazine, un qualificatif qui lui convient tout à fait : en effet, c’est l’exemple type de l’anime qui donne le sourire, un peu comme Hidamari Sketch ou Ichigo Mashimaro, doux, léger, optimiste, plein de rêve et de contemplation pour la vie de tous les jours. Cependant, au fond d’elle, Tamayura a un sens caché : que se passe t’il quand on emmène les autres dans nos souvenirs ? Petit à petit, Fu va comprendre le pouvoir de sa passion, la photographie, et la force d’une bonne image quand elle s’imprime dans la mémoire collective.
Bien entendu, cela apparaît par petites touches, et entre ces passages, on profite de tranches de vie classiques mais bien faites, avec de bons gâteaux, de jolis décors et des personnages amusants. J’en aurais bien repris pour quelques épisodes en plus, c’est dommage de ne faire que ça avec un personnage aussi génial que la fille qui siffle au lieu de parler. Côté musique, le générique de début est interprété par Maaya Sakamoto, et le générique de fin par Megumi Nakajima, ainsi que les insert-songs. La technique d’ensemble est très satisfaisante, et on la doit au studio Hal Film Maker, responsable de Sketchbook ~full color’s~ et Mahō Tsukai ni Taisetsu na Koto : Natsu no Sora, en plus des séries de Sato.
Au final, Tamayura est une courte série qui ne mange pas de pain au premier abord mais qui parlera sûrement aux artistes et à toutes les personnes qui ont quelque chose à exprimer. Une histoire mignonne et positive qui me fait attendre une nouvelle création de monsieur Sato.