L'Art décalé Oh my gode

Comme chaque fin d'année NetKulture va sortir de son chemin habituel pour partir avec deux dessinatrices Miette et Stoul qui ont eu l'idée de détourner les gadgets sexuels pour en faire des oeuvres d'art. Eh oui je vous l'avais dit!!!...
Avec l'aide de leur amie Virginia Ennor, responsable de Communication du VitryJam, elles ont demandé à neuf artistes féminines issues de la scène internationale actuelle afin de décorer des oeuvres, au total 69 exactement, autour du thème des sextoys. Les peintures, photographies, sculptures, bijoux, art concept et art textile ont été exposés en décembre à Paris à l'exposition décalée Oh! My Gode et cela n'a pas été juste un bon moyen pour se rincer l'oeil, mais plutôt pour être vendus entre 180 et 1.600 Euros et dont les bénéfices sont reversés au profit du Sidaction.
Une quarantaine sont en réalité des godemichés customisés et transformés en petits bonhommes naïfs, navire pirate, jeux d'échecs ou tronc d'arbre. " ...C'est devenu un objet tendance, éloigné de son univers originel des sex-shops...", se félicite Virginia Ennor, organistarice de cette expo.
Métal, bois, résine, argent massif, tissu, bronze oxydé, plâtre, parafine, molleton: les artistes ont eu recours à quantité de matériaux différents avec, chacun, un toucher différent. Parmi les oeuvres, un gode détourné en chat d'Alice au pays des Merveilles par Peggy, l'artiste qui a signé la dernière couverture d'album d'Olivia Ruiz.