J’ai fini par comprendre que j’avais eu tort de ne pas faire des séances de VMA pour habituer le corps à des allures élevées. Le doute s’était installé en pensant que je ne pourrai plus courir vite et que je deviendrai « super mauvais » sur la route. Je savais bien que je n’étais pas fait pour courir.
Dimanche 13 juin 2010 au Bois de Vincennes. C’était vraiment mémorable de courir en utilisant le dossard d’une jeune fille !!!Que le temps était magnifique pour courir dans le bois !!!Ce n’était qu’un 10 km, mais j’ai trouvé cela tout aussi intéressant et convivial qu’une course d’ultra marathon ;-) C'est bien plus que de la course à pied et cela me fait plaisir !!! :-)N’ayant pas pu m’inscrire à « La Course du Château de Vincennes », j’avais prévu d’aller encourager et revoir du monde !!! Comme d’habitude, il y a toujours quelque chose qui ne va pas dans mes prévisions…C'est justement cela qui est bien !!!Les 2 km derniers km ont été magnifiques et j’ai pu faire une accélération sur les 400 derniers mètres pour franchir la ligne d’arrivée avec un temps officiel :00 : 43 : 28 !!!00 : 42 : 47 !!! (Temps réel)
Une fois la course terminée, mon amie s’était étonnée de voir que j’avais un dossard et je lui ai raconté toute l’histoire. Entre nous, je ne voulais pas avoir des histoires avec mon amie et c’est pour cela que j’avais beaucoup traîné les pieds.
20 juin 2010 : Foulées des Laveuses (15 km).Cela m’a fait trop plaisir le classement et c’était une course trop cool, mais j’étais déçu de ne pas avoir accepté de partir dans les premiers pour terminer en moins de 1h.Temps pour les 15 km (80 m Dénivelé) : 01:02:01 !!!Classement : 65ème / 749A l’origine, je n’avais pas du tout prévu de faire Les Foulées de Laveuses. Sur la ligne de départ, j’avais juste l’objectif de finir. Faut dire que j’avais fait le vendredi soir une séance de :800 m – 1000 m – 1200 m -1200 m – 1000m – 800 m.
Je suis content d’avoir pu courir ce dimanche matin et j’ai bien aimé ce parcours très varié. Dommage que le beau temps n’était pas au RDV, mais je me suis bien éclaté :-)Avec cette course, j’avais commencé à rassurer l’entraîneur qui a trouvé très étonnant que je sois plus rapide alors que je passe mon temps à faire de l’ultra à des vitesses très lentes.
27 juin 2010 : Marathon Relais de Paris Val de Marne - La course en équipe 2010 de Ronald Tintin !!! Quelle était magnifique cette journée !!!
Peut-être c’est parce que j’étais si content de pouvoir courir en équipe et qu’il fallait que je rattrape le retard sur les autres équipes du club, j’ai tout simplement eu la sensation de ne plus toucher le sol avec le sourire. J’étais fier de m’être donné sur les 8 premiers km où j’ai rattrapé le retard et aussi pris de l’avance pour permettre à mon camarade qui était mal à cause de la chaleur de terminer les 4 derniers en allant cool !!! J
Dimanche 4 juillet 2010 : Foulées d'lle de France - France des îles : le retour imprévisible sur 10 km de Ronald Tintin pour la 15ème édition…
A force de voir des coureurs et coureuses qui donnent l’impression de se balader sur 10 km, j’ai fini par me dire que cela me plairait bien de faire la même chose. Et puis, je pense que nous pouvons courir sans douleur. Comme cela fait 18 mois que je n’ai pas fait un 10 km en compétition, cela va être dur d’être performant sachant qu’il va faire chaud, mais je pense être en mesure de m’approcher de 39’59’’…
Quand j’ai appris que cette course mesurait finalement 10 km 500, cela ne m’a pas démoralisé et j’étais toujours déterminé pour faire au 39’59’’…Je ne suis pas avoué vaincu !
J’avoue que je n’étais pas entraîné pour cette course et que cela ne me rassurait pas trop de courir avec les 2 gars de mon club parce que je ne pouvais pas trop traîner le pied.
Moi, j’avais perdu l’habitude de courir en me faisant mal et j’étais incapable de courir en levant les pieds pour avancer. J’ai certes fait cette course en étant performant, mais ce n’est pas terrible. Je ne peux pas me mentir à moi-même !
Temps : 39’50’’Classement : 49ème / 856
Je ne suis pas trop fier parce que je n’ai pu courir comme je le voulais. Je trouvais la vitesse trop lente. Je dois courir plus vite en m’améliorant pour hausser dans le classement.24 au 28 juillet 2010 : Voyages dans les Hautes-Pyrénées afin de faire du dénivelé. J’étais émerveillé par la beauté du paysage. Je n’ai jamais été aussi bien accueilli depuis que je cours si bien que je me suis senti comme chez mois !!! De l’autre côté, cela a joué le jour de la course en août car je n’ai pas eu envie de courir alors que c’était mon objectif sportif 2010, mais bien de profiter du paysage en prenant mon temps. Une sacrée aventure !!! Le monde est vraiment petit car j’ai rencontré Carole (une fille de mon club par hasard). L’un des plus grands moments sera ma rencontre avec cette jeune fille dans le train. Bien sûr qu’elle était jolie et c’est pour cela que j’ai accepté de m’asseoir à côté quand elle a voulu me prêter sa couverture parce que j’avais trop froid !!! Super sympa la nana ! Pour une fois, j’avais rencontré une fille très sportive et qui aimait bien les mangas ;-) Son prénom était très original même si j’avais failli oublier de le lui demander. Bah oui, je ne peux penser à tout !!!17 au 31 juillet 2010 : LA France EN COURANT !!! Je n’ai jamais voulu faire cette course parce que c’est difficile de me libérer pendant 2 semaines avec mes obligations professionnelles et autres. Si je ne suis pas limité physiquement, je le suis pour le temps libre. Je ne peux malheureusement pas consacrer plus de 4 jours à une course.Je souhaitais juste encourager ces 2 championnes adorables surtout qu’elles n’étaient pas loin de Paris.J’ai eu la chance de courir les 2 derniers jours (vendredi 30 juillet et samedi 31 juillet 2010) en compagnie de ces 2 championnes formidables et c’était magnifique. L’ambiance de La France En Courant est géniale. Je n’avais jamais autant fait de 1000 et 2000m de ma vie et c’est une expérience qui m’a tiré vers le haut en commençant à me dire : « J’aimerais courir à des vitesses élevées avec un esprit conquérant ! »
27-28-29 août 2010 : Le Grand Raid des Pyrénées. Ultra trail de 160 km avec 10 000 m D+. Ce sera LE GRAND DEFI SPORTIF 2010
Ce sera ma plus grosse déception sportive 2010, mais je ne méritais franchement pas de franchir la ligne d’arrivée ce jour-là. Je n’ai vu que l’aventure et j’ai totalement oublié que c’était du sport.
Tombant dans la facilité, je pensais que je pouvais faire cette course en prenant tout mon temps. Avec du recul, c’était vraiment de l’insouciance et j’ai accumulé les erreurs hallucinantes. Trop long à raconter comme aventure car il y a beaucoup de mystères avec moi…En tout cas, j’ai bien aimé tenir compagnie à la jeune femme blonde la première nuit même si j’avoue que j’aurais dû me concentrer sur la course. Bien sûr que c’était un plaisir d’avoir fait un bon bout de chemin ensembles pendant la pleine Lune ;-)La deuxième nuit était encore plus délirante avec la jeune femme brune en m’arrêtant pour qu’elle puisse se réchauffer autour du feu avant de repartir. Je n’aurais peut-être pas dû, mais bon je ne regrette rien et j’ai bien aimé ce moment !!!Honnêtement, je n’étais pas motivé pour courir depuis le début de la course et c’est uniquement pour cela que j’ai fini par abandonné en me disant que personne ne m’en voudra d’avoir fait 147 km avec 9300 m D+. Au fond de moi, je ne voulais pas faire le Grand Raid des Pyrénées et cela ne m’a donc pas fait du mal de rendre le dossard en me content juste de dire :« Finalement, je n’ai rien fait du tout. C’était une question de crédibilité. J’ai échoué dans ma quête ! »C’est effectivement terrible de ne pas être motivé le jour d’une course car ce sera l’abandon…En discutant avec l’entraîneur, j’ai réalisé que j’en avais trop fait ! Je suis arrivé moralement et physiquement fatigué sur le Grand Raid des Pyrénées.Au fond, c’était un mal pour bien. J’ai dû prendre le temps de laisser le corps se régénérer parce que j’étais extrêmement fatigué. J’ai pris mes distances avec la course à pied en faisant autres choses.Je suis devenu plus serein et souriant et raisonnable.Je suis revenu à des courses accessibles à tout le monde et j’ai retrouvé le plaisir de courir en apprenant à me dépasser.Samedi 25 septembre 2010 : 100 km de Millau ?! C’était vraiment une très sage d’avoir été raisonnable et écouté pour une fois. Physiquement, je n’étais pas en mesure de courir avec aisance et le Grand Raid des Pyrénées avait laissé des traces. C’est donc vrai que je ne suis pas une machine, mais juste un être humain avec des limites physiques. La confiance des entraîneurs m’a aidé à relativiser et à rebondir très vite.
A ce moment-là, c’était la crise. J’ai eu la chance d’avoir été bien entouré. Le fait de ne pas être allé au bout du Grand de Pyrénées n’a surpris personne. C’est aussi pour cela que je me suis dit :« Bon, je dois me rattraper en faisant une belle course ! »
Le seul souci est que je n’ai pas le temps de m’entraîner et que je suis encore affaibli physiquement, mais je pensais que le mental serait suffisant…