Un jugement noir comme la façade du tribunal

Publié le 31 décembre 2010 par Amroune Layachi

AFFAIRE GUENDOUZ

Un jugement noir comme la façade du tribunal de Souk Ahras

Le plus grand mal, à part l’injustice, serait que l’auteur de l’injustice ne paie pas la peine de sa faute. ( Platon )

Justice dites-vous ?

La condamnation des frères Guendouz à dix de prison pour une simple altercation est une aberration de plus de la justice algérienne. Une justice désavouée, anathématisée et rendue malade par quelques « magistrats » en faillite morale qui se prennent pour des shérifs du Far ouest et qui ne sont en réalité que des piètres juges sans valeurs et souvent sans honneur.

Comment peut-on priver deux frères de 10 ans de liberté et mettre dans le désarroi toute une famille pour une si anodine infraction quand on sait et on voit tous les jours des criminels en costume qui ont affamé tout un peuple, tout simplement libérés par ces mêmes magistrats autistes, partiaux et injustes.

Apparemment, le code pénal n’est pas le même pour tous. Tout dépend de ce qu’on est et surtout de ce qu’on a. La Cour de Guelma est devenue une fabrique de scandales judicaires. Elle n’a plus aucune crédibilité auprès de ces justiciables perdus dans les méandres de ses jugements et arrêts autant illogiques que farfelus.

Ses décisions sont de telles absurdités que souvent nous font rire de stupéfaction et de consternation. Ils nous indiquent le niveau d’instruction et de probité de certains de nos magistrats plus connus pour leur richesse mal acquise que pour leur justesse.

Les juges de la Cour de Guelma qui ont rendu ce honteux et scandaleux arrêt, l’ont-ils fait avec leur intime conviction ? Non, certainement pas. L’appréciation de cette peine idiote n’obéit à aucune règle sauf celle de l’arbitraire, de l’inexpérience, de l’incompétence et de la hogra.

La crédibilité du pouvoir judiciaire dépend de l’attitude et de la fiabilité de ses juges. Or ces derniers ont perdu la confiance de ce peuple qui les déteste et abhorre.

Enfin que peut-on faire pour débarrasser nos tribunaux et nos cours de cette racaille tout en sachant que l’Algérie est le seul pays au monde qui puni ces magistrats indélicats en leur offrant des promotions ? Normal quand on sait que notre système politique est basé sur la corruption et l’injustice.

Il est temps maintenant pour les magistrats malhonnêtes et Dieu sait combien sont nombreux dans notre pauvre pays, de payer leurs actes ou plutôt leurs crimes envers les justiciables comme tous les autres professionnels (Médecins, chirurgiens, architectes etc.. ).

Indignes de notre confiance, ils ne doivent plus se cacher lâchement derrière leur sacro-saint et éternel alibi qui est leur pouvoir discrétionnaire pour se protéger de la rigueur de la loi.

Il ne faut plus les mettre d’office à la retraite quant ils se trompent ou dérapent. Seule la prison ferme permettra d’éliminer cette vermine affairiste et mafieuse qui partout en Algérie gangrène nos institutions.

On est tous des Guendouz

Patience famille Guendouz, nous sommes tous avec vous. Tenez-vous bien et sachez que ceux qui n’ont pas peur de Dieu, ont peur des hommes. Montrons- leur que nous le sommes et bien plus qu’ils le pensent.

Résistons à l’injustice et aux injustes qui utilisent notre peur comme une arme. Désarmons-les en restant braves et courageux.

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