Mon Oncle ( Jacques Tati, 1958)
Mon Oncle énonce avec vigueur ce qui deviendra le thème central des films
suivants : L'opposition de deux mondes, l'ancien et le nouveau, le moderne fonctionnel et froid (fruit de la croissance) contre le désuet déglingué mais chaleureux. D'un côté le vieux quartier
charmant, de l'autre, dans le quartier résidentiel ou dans l'usine moderne, des objets inutiles, des systèmes électroniques qui aliènent et isolent les gens.
pour voir la bande annonce : http://fr.youtube.com/watch?v=_4A-5r935II
Une époque formidable ( Gérard Jugnot, 1991)
Michel, un cadre supérieur, est renvoyé de son entreprise pour motif économique. Pour cacher la vérité à sa femme,
Juliette, il continue à maintenir son train de vie et se retrouve avec un gros découvert à la banque. Mais très vite ses mensonges tournent à la catastrophe et, quand la vérité éclate, il préfère
partir du foyer que d'avoir à assumer la honte du chômage. Il se retrouve dans la rue où il se lie avec trois SDF, Toubib, Crayon et Mimosa.
La vie rêvée des anges (Erick Zonca, 1998)
Pour montrer la solitude dans un monde marqué par le matérialisme, le réalisateur filme Isa et Marie, 2 jeunes filles qui
galèrent de petits boulots en petits boulots, et qui, pour sortir de cette condition sociale qui les humilie, sont parfois prettent à renier leur rêve.
The Truman show( Peter Weir, 1998)
Truman Burbank est la vedette d'un show télévisé, mais il ne le sait pas. Ses moindres faits et gestes sont filmés à son insu par un
créateur-réalisateur-producteur avant-gardiste. La ville entière est un immense studio de cinéma, ses voisins, ses collègues, ses amis et même sa femme sont des acteurs professionnels
d'hollywood. Un jour pourtant, Truman se doute de quelque chose...
Ce film reflète les craintes du monde vis à vis de la télé-réalité et de l'auto-surveillance, un monde où l'information circule en temps réel, ce qui rend difficile toute prise de recul
nécessaire à la réflexion, privilégiant ainsi l'émotion.