Grâce à Pitivier, je me suis rendu compte que j'avais dans ma e-PàL un
A bord du Nikita Sergueïevitch, tout le monde exulte : l'incroyable machine volante est le symbole de la victoire communiste lors de la course à l'espace. En effet, le voyage inaugural de l'impressionnant dirigeable sino-soviétique se déroule non pas sur Terre, mais bien sur Mars. Seulement, certains ne voient pas le triomphe communiste d'un très bon oeil...
Si on n'est pas là devant un chef d'oeuvre littéraire (c'est l'auteur lui-même qui le reconnait dans sa postface), on a le droit tout de même à un petit bijou. Il s'agit d'un vibrant hommage à toute cette littérature de science-fiction russe qui avait une vision humaniste de la conquête de l'espace. Dans sa postface, Ugo Bellagamba nous parle aussi de Constantin Tsiolkovski, le génie russe autodidacte qui, à la fin du XIXème siècle, a théorisé la conquête spatiale. J'ai moi-même chroniqué un film qui lui rend hommage, Le chemin des étoiles.
Bref, dans cette courte nouvelle d'une trentaine de pages, Ugo Bellagamba réussit l'exploit de nous exposer un monde tel qu'il aurait pu être. Bien sûr, ce ne sont que les contours flous de ce monde, mais il le fait avec une telle maestria que c'est un réel plaisir de lecture. Certes les personnages sont quelques peu caricaturaux. Toutefois, c'est à regret qu'on les quitte au terme de cette lecture.
note :
A.C. de Haenne
P.S. : à noter que cette nouvelle est disponible gratuitement en format électronique sur la plateforme d'e-Bélial', et ce jusqu'à la fin de l'année 2010. De quoi terminer l'année en beauté. Alors, n'hésitez surtout pas et précipitez-vous !