The Rolling Stones #1 :
Mick Jagger : chant
Keith Richards : chant, guitare
Brian Jones : guitare
Bill Wyman : basse
Charlie Watts : batterie
Déçus d’eux mêmes et résolus à ne pas disparaître dans l’ombre des Beatles, les Stones décident au printemps 1968 de revenir à leurs racines : le rock’n’roll et le blues.
Mai 68, c’est un coup de tonnerre qui retentit (et pas qu’à Paris), le nouveau single des Stones qui veulent prouver au monde qu’ils sont de retour et pour longtemps :
“Jumpin’ Jack Flash (Jagger-Richards)/Child of the moon (Jagger-Richards)” (#1 UK-#3 US).
Exit les frasques psychédéliques (au grand dam de Brian Jones), les Stones réinventent le rock’n’roll avec ce nouveau classique et préparent le chemin pour les années 70.
Dès juillet, le nouvel album est prêt, mais des problèmes avec la pochette font que la sortie est repoussée en fin d’année (Spinal Tap anyone?).
En août 1968, nouveau single extrait de ce nouvel album tant attendu : “Street fighting man (Jagger-Richards)/No expectations (Jagger-Richards)” (#48 US).
“Street fighting man” parle bien évidemment des événements de mai 68 en France.
Décembre 1968, sortie du nouvel album avec pochette minimaliste blanche à l'époque : “Beggar’s Banquet” (#3 UK-#5 US), produit par Jimmy Miller.
Sympathy with the devil (Jagger-Richards)
No expectations (Jagger-Richards)
Dear doctor (Jagger-Richards)
Parachute woman (Jagger-Richards)
Jigsaw puzzle (Jagger-Richards)
Street fighting man (Jagger-Richards)
Prodigal son (Wilkins)
Stray cat blues (Jagger-Richards)
Factory girl (Jagger-Richards)
Salt of the Earth (Jagger-Richards)
Premier album produit par Jimmy Miller qui produira les meilleurs album des Stones.
Brian Jones est clairement eclipsé sur cet album, mais lui même est “ailleurs”.
Jean-Luc Godard filmera l’enregistrement de “Sympathy for the devil” pour un documentaire qui ne sortira qu’au début des années 80 : “One Plus One”.
La pochette originale est blanche, sous forme d'un carton d'invitation, avec le nom du groupe et le titre de l'album et les initiales RSVP.
Ce n'est qu'avec la réédition en CD que l'on pourra découvrir la pochette "toilette" censurée par Decca.
Un grand album qui relance la carrière des Stones.
© Pascal Schlaefli
Urba City
Décembre 2010