Dubai et Pekin sont les nouveaux eldorados. C’était pas une raison pour en ramener les deux trophées World Tour 500.
La dernière fois, c’était le doublé Metz-Amersfoort. Novak Djokovic avait l’habitude de jouer de la sorte puisqu’il n’avait que 18 ans. L’excuse de la jeunesse Julien Jeanpierre l’avait utilisé pour ses 30 ans. Il en a 29 aujourd’hui. Cette fois pour Djoko, c’est différent et avec la retraite de Federer, finir l’année 3e mondial c’est un peu humiliant. L’excuse de la Coupe Davis alors ? Simon-Monfils : si les prochains Grand Chelem peuvent ressembler à ça, Monfort autre chose que des assiettes de finaliste et un trophée australien dédicacé par un Manceau à présenter au musée Djokovic de Belgrade la prochaine fois.
Roland garot
L’autre humiliation, c’est d’avoir déclaré forfait à tous les grands matches qui se sont présentés à lui excepté le quart contre Llodra à Bercy qui n’en était pas un, sinon Forget en aurait sans doute organisé un remake en Serbie. Mais Forget il est encore capitaine pour 25 ans et quelques millions de d’euros, donc il avait sans doute raison. Un quart à l’Open d’Australie alors ? Les cinq sets ça ne compte pas. Pareil pour un quart à Roland face à un Autrichien, peu importe son identité. Heureusement, il s’est hissé en demi-finale à Wimbledon mais contre Berdych. Oui Berdych. L’US Open est arrivé à point pour offrir Federer en demi et une victoire. Federer était pourtant encore en retraite, du moins son service, son revers et les balles de match à convertir.
Mais puisqu’il fallait un vainqueur, c’est Djokovic que Nadal a corrigé en finale. Nadal est Grand Chelem c’est désormais cinq sur cinq, mais l’ATP a inventé les Masters 1000 pour que Djokovic puisse gagner de temps en temps. Pas en 2010 : c’était la saison de Llodra, Federer, Roddick, Verdasco et Ljubicic. Par chance il reste Murray à surclasser, même sans le jouer une seule fois.
Pendant ce temps-là, Gilles Simon a trouvé Djokovic injouable à Belgrade. Deux jours après, Troicki évoluait sur une autre planète