Depuis le début de ce mois de décembre, pas une nouvelle semaine sans l’apparition de publicités ou de goodies liés à telle ou telle marque de whisky.
Les publicités
Puis est apparue la publicité du célébrissime « Label 5 » [léïbeulle five], la fameuse pub « Manhattan » gravée dans tous les esprit et qui, en plus d’être esthétique, se veut aussi pratique avec recette de cocktail proposée.
Wiliam Peel n’est pas en reste en ce mois de décembre, qui continue à jouer sur le registre du terroir Ecossais (grand classique épuisé jusqu’à la moelle par William Lawson également) et le dernier arrivé, entre le Noël et le nouvel an, Sir Edwards qui a abandonné sa vache écossaise poilue pour la cornemuse. Amis de la finesse…
Les petits cadeaux aux consommateurs
Pourquoi cet emballement publicitaire ?
Epais mystère que ce soudain marketing alcoolique… Le whisky serait-il un alcool familial et festif ? Vous prendriez un Label Five avec papa, maman et mamie le réveillon du 24 au soir, après la messe de minuit ? Vous chanteriez minuit chrétien en famille avec un verre carré lourdement rempli de Sir Edward’s ? Non vraiment non, ça ne cadre pas, il doit y avoir autre chose…
De nombreux naufragés de la route coincés dans leur automobile ont-ils craqué et déballé dans l’habitacle la bouteille offerte pour Noël par le patron, histoire de se réchauffer l’œsophage dans les embouteillages monstres…?
Plus simplement, les groupes spiritueux miseraient-ils sur tous ces papas qui, en cette période de fêtes, accueillent la famille et en profitent pour desserrer un peu la ceinture et se rincer allègrement le gosier avec le beau-fils… Possible mais pas vraiment convaincant non plus.
Ainsi ce matraquage publicitaire demeure incompréhensible. Mais peut-être, cher lecteur, pourras-tu éclairer notre lanterne ?