Ce trio entraîne le lecteur de rebondissements en coups de théâtre, tâchant de faire de cet Aller simple qu'est la vie, une véritable destinée, car « être malheureux c'est aussi un choix mais un choix de merde ». Alors autant tout faire pour être heureux. Pour résumer le résumé, citons enfin un des dialogues du livre : C'est un historie de dingues et pFaire un résumé de ce livre se révèle un exercice impossible. Il faut y plonger et se laisser porter par la loufoquerie et l'absurdité régnantes. Si l'on voulait pourtant se rompre à l'exercice, il faudrait parler en premier lieu de la mort de la femme d'Ottavio, un décès brutal qui provoque chez lui un immense sentiment de soulagement et de liberté. Il s'ensuit alors une fuite en avant, une sorte de road movie hilarant en compagnie d'un vendeur de glaces dans le désert, et surtout, surtout, en compagnie de Carlos Gardel (ressuscité) dont le but ultime est d'assassiner Julio Iglesias, coupable à ses yeux d'avoir lui-même assassiné ses tangos en les interprétant de façon excessivement mièvre,Ce trio entraîne le lecteur de rebondissements en coups de théâtre, tâchant de faire de cet Aller simple qu'est la vie, une véritable destinée, car « être malheureux c'est aussi un choix mais un choix de merde ». Alors autant tout faire pour être heureux,Pour résumer le résumé, citons enfin un des dialogues du livre : C'est un historie de dingues et personne n'y croira, mais c'est génial!
Gilles Moraton
Un aller simple, Carlos Salem, traduit de l'espagnol (Argentine) par Danielle Schramm, Moisson rouge, 265 p.