C’est quand on est pied du mur qu’on prend les décisions les plus radicales. L’Espagne vient d’illustrer parfaitement ce dicton en privatisant le secteur pour 13 aéroports (avant de faire de même pour d’autres) alors que le royaume subissait une grève sauvage des contrôleurs aériens.
Il est piquant de constater que c’est cette profession qui ouvre le bal des mesures fermes d’un retour à un état plus centré sur ses fonctions régaliennes alors que les finances du pays sont les plus tendues. On se rappellera en effet que ces mêmes contrôleurs aériens avaient déjà été fort vocaux, tant en France qu’en Espagne, en plein mois de vacances et de grands déplacements, parce que, comprenez-vous, si on ne se bat pas pour ses Zacquis Szociaux, on va retomber dans la misère, la mine et le charbon.
Bon, là, il semble qu’ils aient défendu leurs super-zacquis une fois de trop. On ne peut pas gagner à tous les coups.
Je me demande combien de personnes pleureront sur le nouveau sort, privé, de ces contrôleurs, alors que, petit à petit, l’information sur la nature précise de leurs privilèges s’étend dans la population des contribuables.
Quoiqu’il en soit, j’entends déjà les gémissements des socialistes, le cœur sur la main et le portefeuille des autres contribuables dans leur poche, expliquer qu’avec une telle mesure, les avions, dépourvus de tout contrôle de qualité suffisante, vont s’écraser au sol comme des mouches et provoquer catastrophes sur catastrophes. On ne change pas une méthode lacrymogène qui marche si bien…
Au fait, Zapatero, le chef de ce chantier, est un socialiste, pur jus.
Ce serait vraiment très méchant de dresser un parallèle avec la prochaine élection française qui a de bonne chance de voir arriver un ou une socialiste au pouvoir, au moment même où les finances du pays l’obligeront à faire … exactement comme José-Luis.
A tout hasard, préparez la vaseline.
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