Les paysages flous sont une autre singularité de l’exposition. Après avoir consacré, durant une longue période, son attention sur le Plateau de Millevaches (Un Printemps sur Millevaches ed.Culture et Patrimoine) et s’être appliqué à réaliser des photos bien travaillées, cadrées, en pauses, il revient sur ce plateau avec le sentiment que des images lui ont échappées. La vitesse va alors primer. Il n’y a plus de temps pour s’arrêter ; il faut prendre, attraper, capter dans l’urgence. Il s’agit surtout d’un exercice de style où l’improvisation joue un grand rôle. Dans l’élan, le paysage se voit déstructurer comme mis en mouvement. On découvrira également les séries Empreintes du hasard et Traces de l’improbables. Dans la mouvance de l’art involontaire ces images sont la conséquence d’un temps qui passe, elles apparaissent sous les assauts des forces élémentaires et façonnées par d’innombrables gestes désintéressés. Une fois captées, les images sont retravaillées leur conférant une nouvelle identité.