Les feuilles au souffle confus,
Le vent noir les fait frissonner
Et l’hirondelle frémissante
Trace un cercle dans le ciel sombre.
La ténèbre qui s’épaissit
Discute en mon coeur doucement
(Mon tendre coeur agonisant)
Avec le rayon qui s’éteint.
Sur la forêt qu’enveloppe le soir
Paraît une lune de cuivre.
Mais pourquoi si peu de musique
Quand il fait un si grand silence ?
(Ossip Mandelstam)