Sol la fa fa do !

Qui n’a jamais entendu ces 5 célèbres notes qui sont le thème récurrent du film de Spielberg « Rencontres du 3ème type » ?

Premier échange entre deux peuples qui ne se connaissent pas, ne parlent pas le même langage… et pourtant … on pourrait très facilement imaginer le dialogue : venez ! Pouvons-nous venir ? Qui êtes-vous ? Nous sommes là ! Nous arrivons ! etc… Qui peut dire la portée d’un tel dialogue ?

La musique est un art ; elle est création, représentation, mais aussi communication universelle. Dès le début de l’évolution de la lignée humaine, elle était présente. Il nous plait de penser qu’entre toutes ces tribus qui n’avaient rien en commun, pas même le langage ni le même héritage génétique, la musique, ou plutôt le son musical, a été un vecteur de communication.

La musique existe dans toutes les sociétés humaines. Si elle demeure création individuelle, elle est aussi la fondation de tous les grands rassemblements collectifs qu’ils soient politiques, religieux ou militaires.

Aujourd’hui, plus que jamais, la portée universelle de la musique est évidente. On a jamais eu autant besoin de musique qu’à notre époque ; elle est présente partout : dans toutes les entreprises, tous les centres commerciaux, dans les gares, les aéroports.

Elle est partie intégrante de la publicité. Elle habille toutes les grandes marques. On n’imagine pas une campagne de communication sans elle. A l’époque de la mondialisation, la musique n’a pas échappé aux dérapages et aux conflits générés par une hyper consommation féroce. Méfions nous d’une telle attitude. La musique ne saurait être un objet de consommation, un gadget dont on se sert et que l’on jette sitôt qu’il est passé de mode. La musique est plus que cela : elle est partage ; elle est richesse ; elle est résonance ; elle est proposition d’échange et d’ouverture aux autres. Elle est le fil qui nous relie les uns aux autres.