Harold est le fils du chef d'une tribu viking. Mais il est loin d'être comme les autres mâles de la communauté : il n'est pas doué pour chasser les Dragons au grand désarroi de son père. Il est même la risée des enfants de son âge jusqu'au jour où au lieu de tuer un dragon, il le délie de ses cordes qui l'entravent. Quelle inconscience puisque ces lézards cracheurs de feu attaquent les humains, du moins c'est ce que croient les habitants du village. Harold au contraire va découvrir qu'ils ne sont pas aussi cruels que le pense la pensée autorisée. Mais il va devoir garder secret sa découverte et l'animal blessé pour ne pas être renié par le village et son père.
Les studios DreamWorks, qui ont réalisé ce film, et les studios Pixar (qui
appartiennent à Disney) sont les deux plus importants producteurs de films
d'animation en image de synthèse. Alors que la firme de Disney accumule les
chefs-d'oeuvre (Ratatouille, Wall-E et Là-Haut), Dreamworks sort de bons films,
mais toujours un ton en dessous (Kung
Fu Panda, Shrek le troisième, Bee Movie : Drôle d'abeille)
Dragons est une des meilleures réalisations du studio. L'esprit se rapproche
des Disney-Pixar. Pas d'humour à divers degrés comme dans Shrek, mais une
histoire naïve avec sa petite morale. Contrairement à ce que pensent les
habitants de son village, Harold apprend que les dragons ne sont pas des
créatures tueuses et voleuses de bétail. Mais l'esprit obtus de son père empêche
tout dialogue. Je ne me risquerais pas à faire une analogie avec les
gouvernements de certains pays partant ou voulant entrer en guerre sans utiliser
la voie diplomatique afin de préserver ses propres intérêts sans vouloir de
compromis.