The Horrors ‘ Whole New Way

Bien que j’en avais forcément entendu parler avant, ce n’est qu’en février 2010 que pour la première fois j’ai entendu The Horrors. C’était donc avec ce titre, ne figurant pas sur leur album sorti en 2009, Primary Colours. Il s’agit simplement d’un nouveau titre, sorti après les singles « Sea within a sea », « Who can say » et « Mirror’s image » (seuls les deux premiers sont sortis en single, mais tous existent en version vidéos).
Ainsi, « Whole new way » est le 4ème clip servant de promotion au second album du groupe, même s’il ne figure toujours pas sur le disque. Néanmoins, il est accompagné du titre éponyme « Primary colours » qui, lui, est bien présent sur l’album.
Si ce second titre est assez rock, avec des guitares légèrement torturées, du larsen (ou simple effet d’écho) en fond et une batterie très classique, la voix est, elle, parfaitement envoûtante mais surtout envoûtée. La clavier ajoute à une ambiance tout de même glauque, comme sur l’album de façon générale.
À l’inverse, « Whole new way » est incroyablement vivant, presque électronique dans sa composition. J’ai découvert The Horrors avec ce titre, alors j’avoue avoir beaucoup de difficultés à en apprécier beacoup d’autres (je ne vois d’autres que « Sea within the sea » pour l’instant, et « Mirror’s image »). À la première écoute, j’ai tout de suite trouvé cela assez banal, classique, aussi bien musicalement que lyriquement. Du déjà entendu. Mais, images du clip aidant, la voix a commencé à m’envoûter (encore ?), la « gueule » du chanteur Faris Badwan m’interpellant pendant l’écoute. On sent les influences et une personnalité pêle-mêle. Cet excellent morceau n’a finalement qu’un seul défaut : être rattacher à un album mais ne pas en faire partie. Néanmoins grandiose.
Ainsi, lors d’un voyage à Vienne, je suis revenu avec, d’un côté, ma découverte de l’opéra (grâce à une représentation au VolksOper du Barbier de Séville, en allemand) et, de l’autre mon CD du nouvel album de Massive Attack (que je n’écoutai qu’une fois rentré) et une chanson dans la tête, le nom du groupe flottant également dans mes pensées. Quelle fut ma déception de ne voir le titre sur aucun album ! Tant pis, le mp3 me suffit à l’époque, et encore aujourd’hui, en attendant peut-être soit de me procurer ce single, que je n’ai vu pour l’instant qu’en version vynile, soit sur une compil’ voire une réédition de Primary Colours telle la version japonaise qui possède trois titres supplémentaires, dont celui-ci.

(in heepro.wordpress.com, le 28/12/2010)

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