La révolution des énergies renouvelables représenterait une menace environnementale dans la mesure où nombre d’outils de la croissance verte seraient composés de métaux rares qui les rendraient « non durables » selon Le Monde.
Le quotidien précise la teneur des éléments nécessaires à la poursuite de la révolution des énergies renouvelables : le terbium dans les lampes à basse consommation, le gallium dans les LED et les cellules solaires à haut rendement, l’indium dans les cellules photovoltaïques ou encore le néodyme dans certains moteurs de voitures électriques et générateurs d’éoliennes.
Autant de métaux rares dont l’exploitation massive entrainera rapidement un tarissement des ressources selon deux ingénieurs qui viennent de consacrer un livre à la question, Philippe Bihouix et Benoît de Guillebon.
Dans l’ouvrage Quel futur pour les métaux ?, ils affirment que “la croissance verte est un mythe : la course technologique et l’innovation créent un emballement de besoins en métaux, en particulier les plus rares, qui rend cette croissance non durable.”
Ils ajoutent que selon eux, le recyclage peut freiner le gaspillage, mais ne pourra pas inverser la tendance d’un épuisement de ces ressources.
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Mots-clefs :énergies renouvelables, épuisement, croissance verte, métaux rares, révolution verte, ressources