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Sylvester Stallone - Bill Conti : une belle histoire

Par Tom

Bill Conti

Sorti en 1981, "A Nous la Victoire" ("Escape to Victory") narre la tentative d’évasion de soldats alliés d’un camp de prisonniers nazi en pleine guerre. Après de nombreux échecs, les soldats captifs, originaires de divers pays, décident de s’unir autour d’une idée des plus folles : profiter d’un match de Football d’exhibition, donné à Paris contre des soldats allemands, pour prendre la poudre d’escampette. Au-delà des Sylvester Stallone, Michael Caine et Max von Sydow qui dominent l’affiche aux côtés de nombreux (véritables !) grands joueurs de Foot de l’époque dont notre compatriote Paul Van Himst, Bobby Moore et l’inévitable Pelé, ce long-métrage signé John Huston a la chance d’être sublimé par la partition musicale d’un compositeur qu’on ne présent plus : Bill Conti.

Sylvester Stallone dans Escape to Victory

Associé plus d’une fois aux films de Stallone ("F.I.S.T.", "Paradise Alley" ou encore "Haute sécurité"), et bien évidemment à la saga "Rocky", ce dernier, durant une longue carrière commencée dans les années 70, s’est essayé à divers genres… Compositeur des "Karate Kid" originaux ainsi que de deux "James Bond" réalisés par John Glen - "Rien que pour vos yeux" (1981) et "Tuer n’est pas jouer" (1987) -, Bill Conti a fait des merveilles, dans le registre de la comédie, sur l’excellent "Baby Boom" (1988) de Charles Shyer, tout en s’aventurant sur le chemin de l’Heroic Fantasy avec l’adaptation cinématographique des "Maîtres de l’Univers" (1987) ; un transfert signé Gary Goddard.

Michael Caine - au centre - et Sylvester Stallone - à droite - dans Escape to Victory

Pour "A Nous la Victoire", Conti réadapte des sonorités et arrangements propres aux musiques militaires en y ajoutant une forte dose de bravoure ; trompettes et violons à l’appui ! A ce titre la piste "The Team Uniforms" (extrait ci-dessous) mérite, à elle seule, le détour… Mais, notre compositeur n’oublie pas également d'évoquer dans sa composition les conditions de détention, fatalement peu enviables (!), de ces soldats prisonniers au cœur de la Seconde Guerre mondiale par l’intermédiaire de séquences musicales plus intimistes et obscures. Bref, Bill Conti offre au film de John Huston un magnifique écho et participe allégrement à la réussite de ce divertissement d’un autre âge (Ah ces douces années 80 !) qui a su allier l’horreur de la guerre et la passion du Football. Une (re)découverte qui s’impose !

Un extrait...


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