Egalement connu sous le titre anglais Vengeance is such a Great Business, Kihachi Okamoto met en scène dans ce jidai-geki un - presque mais pas tout à fait - yakuza qui gagne sa vie en aidant les personnes désireuses de se venger d’une autre dans Vengeance For Sale / Sukedachi-ya Sukeroku (2001).
Après avoir aidé un samouraï dans une rixe, Sukeroku trouve sa vocation lorsque celui-ci le paye pour son intervention. C’est ainsi que depuis ce jour, toute personne qui désire faire couler le sang de la vendetta peut, moyen en finance, compter sur son aide. Depuis Sukeroku se surnomme « Sukeroku the Helper ». Après sept années à arpenter le Japon et avoir aidé à trente huit vengeances, Sukeroku rentre dans son village natal pour se recueillir sur la tombe de sa mère. Bientôt, il apprend d’un ami d’enfance qu’une vendetta est en plein cœur du village. Il est prêt à reprendre du service…
Kihachi Okamoto nous offre avec Vengeance for Sale un jidai-geki bourré d’humour. Une comédie qui commence dès l’ouverture du film avec des enfants qui entonnent une chanson qui vaut véritablement le « coup d’oreille » (je sais ce n’est pas français). Son personnage principal merveilleusement campé par Hiroyuki Sanada a se détachement plaisant à voir vivre à l’écran. Aussi, côté réalisation que scénaristiquement parlant, le film se tient et nous fait partager un agréable moment de cinéma en compagnie de ses personnages dont on reconnaîtra parmi eux le grand et non moins immense Tatsuya Nakadai en vieux et honorable samouraï. Un samouraï qu’on voit se préparer pour exécuter sa dernière danse, celle pour venger l’un des siens.
Vengeance For Sale a le mérite de nous faire passer un bon moment. Un film qu’on ne pourra que conseiller pour sa drôlerie, ses personnages, son histoire ainsi que ses acteurs.
I.D.
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