Festival mondial des arts nègres: des prostituées en œuvre au village des festivaliers
Publié le 28 décembre 2010 par Rokia
Par | Webnews | Lundi 27 décembre, 2010 15:11 |
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Le village des festivaliers de Ngor est un site d’hébergement de tous les artistes venus se produire à l’occasion de ce 3e festival mondial des arts nègres. L’ambiance y est bon enfant, normal ça se passe entre des jeunes issus de tous les coins du monde. Tout va donc bien sauf un fait tout de même étrange : des prostituées (au moins 7 ce vendredi 24 décembre) sont parvenues à pénétrer les lieux et grâce à la complicité des gendarmes postés à l’entrée, elles font leur business au village des festivalier de Ngor. Au village des festivaliers, les visites s’arrêtent normalement à partir de 21 heures et ne doivent y passer la nuit ou y séjourner que les festivaliers qui sont tous badgés et répertoriés. Comme c’est le lieu d’hébergement de tous les artistes venus participer à ce festival mondial des arts nègres, pour assurer la sécurité des personnes qui y sont logés depuis le 10 décembre, des gendarmes sont postés à l’accueil, filtrant les entrées et sorties des gens. Mais n’empêche, certains festivaliers se plaignent de l’incursion des belles de nuit qui ont pris d’assaut les lieux depuis lors. En effet, des prostituées sont parvenues –par quel stratège à accéder à l’intérieur du village des festivaliers et exercent leur métier sans gêne sous le nez des gendarmes et devant l’impuissance de certains artistes à les faire sortir selon des artistes Mauritaniens «J’étais assise au restaurant avec un festivalier togolais quand une de ces jeunes filles qui n’arrêtait pas de regarder mon ami a fini par se joindre à notre table avant de lui proposer une partie de plaisir en ma présence. Je lui ai demandé comment elle a fait pour entrer et elle nous a répondu qu’elle s’était arrangé avec un gendarme posté à la porte. La passe était à 15 milles mais quand mon ami a dit qu’il n’avait pas de préservatif, la belle de nuit a appelé quelqu’un au téléphone et c’est le même gendarme qui est venu frapper à sa porte pour lui en donner un» a déclaré un artiste mauritanien. Plus tard, notre source nous révélera avoir surpris une conversation entre un gendarme et une prostituée : «il (ndlr le gendarme) pensait que puisque je suis mauritanienne je ne comprenais pas le wolof et j’ai fait semblant de ne rien comprendre. J’ai entendu la fille lui demander de la laisser entrer et elle lui a glissé de l’argent. Une demie heure plus tard, il y a eu un autre gendarme qui les a fait sortir, elles sont revenues à l’accueil se plaindre au niveau du gendarme qu’elles avaient payé et ce dernier est alors intervenu pour qu’on les laisse tranquille à l’intérieur. Ensuite le gendarme est venu me voir dans ma chambre pour me parler car il a compris maintenant que je comprenais le wolof et que j’ai assisté à son jeu avec les prostituées. Il dit qu’il veut me parler.». Une version logique et difficile à démonter car votre reporter a bien vu de ses propres yeux au moins sept prostituées manger au restaurant des festivaliers le vendredi 24 décembre. Des filles qui ne s’en cachaient même pas.Sans commentaire !