Êtes vous un « curator »?

Après la e-reputation, le personal branding et le community management, voici le tout dernier né de la famille des mots à la mode: le curator.
Je sais pas si ces mots sont clairement définissables puisque j’entends encore des pros de l’internet et des réseaux sociaux dire par exemple: « le community management? un truc fourre-tout, personne ne sait vraiment ce que c’est… ».
Alors qu’est ce qu’un curator?

Un spécialiste du contenu

Au début du web, il fallait se charger de référencer le contenu et de rendre toutes les pages accessibles sur demande, Google s’en est chargé. Après il a fallu concevoir des outils afin que chacun puisse créer du contenu facilement (vidéo, blogs…), ce fut la tâche de Youtube, blogger etc…Ensuite, les services pour partager tout ce contenu avec ses amis et le monde entier son entrés en jeu (Twitter, Facebook…). Depuis le web est saturé et on cherche des moyens de trier toutes ces informations afin de consulter uniquement celles qui nous intéressent. Les aggrégateurs ont été à la mode pendant un temps, en effet ils permettent de rassembler sur une même page toutes les informations mais malheuresement pas de les trier! C’est ici que le curator devient intéressant: il cherche, classe, référence les informations pertinentes sur un sujet puis les synthétise.

Le degré ultime d’engagement?

Selon cette pyramide de l’engagement, la curation est le stade ultime de l’engagement sur le web. Le spécialiste du contenu, celui qui met en avant les informations intéressantes et aide les internautes à les dénicher serait encore plus rare que celui qui produit du contenu. Pourtant, comme le dit Robert Scobble, c’est tout de même plus facile de trouver du contenu posté par les autres que d’écrire un article soi même:

Think about it. Lots of people can write a status message. Not as many people can put together a good blog post. Even more people will be able to curate.

Le débat reste ouvert…

Ok mais c’est quoi alors?

L’idée, à mon avis, c’est que la synthèse générée par un curateur sur un sujet donné soit plus intéressante que la somme des contenus qu’il a sourcé. Ce qui impliquerait en effet que le curateur soit  très expérimenté (recherche, classement, réseaux sociaux) pour trouver les bons contenus et très cultivé pour intéresser les internautes. A moins que, rapidement, les curateurs soient remplacés par des technos qui analysent automatiquement le web pour fournir une synthèse complète en quelques secondes. C’est d’ailleurs ce que fait Qwiki, service qui résume automatiquement en vidéo tout ce que vous devez savoir sur un sujet donné.

Pour résumer, la curation est le prochain modèle de référencement des informations sur le web…De quoi s’agira-t-il? Des millions d’internautes, des professionnels expérimentés, des technos…faut voir!