De 2000 à 2010, le niveau des prix a augmenté de 19,2 % tandis que la croissance de la population était de l'ordre de 7,5 %. Ainsi, pour tenir compte de l'effet combiné de ces deux variables, les dépenses publiques auraient dû augmenter de 28,1 %. Si on avait préféré que ces dernières suivent la croissance économique, une hausse de 35 % aurait été acceptable. Or, l'examen des comptes publics révèle que les dépenses de l'État québécois ont crû de 62 % au cours de la même période (une hausse assurément sousestimée, car la dette continuait de croître malgré l'annonce de budgets équilibrés).