The Rolling Stones #1 :
Mick Jagger : chant
Keith Richards : guitare
Brian Jones : guitare
Bill Wyman : basse
Charlie Watts : batterie
Toujours en février 1965, nouveau single : “The last time (Jagger-Richards)/Play with fire (Nanker-Phelge)” (#1 UK-#9 US).
Les Stones évoluent et s'éloignent gentiment du rhythm'n'blues de leurs débuts, trouvant enfin une identité propre.
Mai 1965, sortie du single qui va leur permettre de rencontrer le grand public : “Satisfaction (Jagger-Richards)/The under assistant west coast promotion man (Jagger-Richards)” (#1 US).
Le classique des Stones, qui vont marquer toute une génération avec ce titre qui parle comme personne ne l'avait fait précédemment de frustration sexuelle *.
Au mois de juin, sort un maxi single live : “Got Live If You Want It” :
We want The Stones (Nanker-Phelge)
Everybody needs somebody to love (Burke-Wexler-Russell)
Pain in my heart (Neville)
Route 66 (Troup)
I’m moving on (Snow)
I’m alright (Jagger-Richards)
En juillet 1965, sortie du quatrième album Américain : “Out Of Our Heads” (#1 US).
La pochette vient des séances de photo pour les albums "No.2/12X5" et le contenu est une compilation de titres inédits en album ou qui sortiront dans la version anglaise, plusdeux inédits : I'm alright (Jagger-Richards) live One more try (Jagger-Richards) Août 1965, sortie anglaise du single “Satisfaction (Jagger-Richards)/The spider and the fly (Jagger-Richards)” (#1 UK). Septembre 1965, sortie du troisième album anglais : “Out Of Our Heads” (#2 UK),produit par Andrew Look Oldham. She said yeah (Jackson-Christy) Mercy mercy (Covay-Miller) Hitch hike (Gaye-Stevenson-Paul) That’s how strong my love is (Jamison) Good times (Cooke) Gotta get away (Jagger-Richards) Talkin’ bout you (Berry) Cry to me (Russell) Oh baby (Ozen) Heart of stone (Jagger-Richards) The under assistant west coast promotion man (Jagger-Richards) I’m free (Jagger-Richards) Musiciens additionnels : Jack Nitzsche : claviers Ian Stewart : claviers, percussions JW Alexander : percussions Un album encore très rhythm & blues, alors que les Stones sont déjà plus loin. Ceci plus l’absence de hits explique peut-être que ce fut le premier album des Stones à ne pas atteindre la première place des hit parades. Toujours en septembre 65, sortie aux Etats-Unis du nouveau single : “Get off of my cloud (Jagger-Richards)/I’m free (Jagger-Richards)” (#1 US), titre qui sort en octobre en Angleterre : “Get off of my cloud (Jagger-Richards)/The singer not the song (Jagger-Richards)” (#1 UK). En novembre, sortie du cinquième album américain : “December’s Children (And Everybody’s)” (#4 US) avec la pochette du "Out Of Our Heads" anglais, ce qui complique encore un peu plus leur discographie. Un mélange maladroit de titres inédits aux USA ou en albums, avec néanmoins quatre inédits : Look what you've done (Morganfield) As tears go by (Jagger-Richards-Oldham) Blue turns to grey (Jagger-Richards) I'm moving on (Snow)-live Jaloux du “yesterday” des Beatles, Jagger & Richards composent avec leur manager Andrew Oldham le titre “As tears go by” qui sera d’abord un hit pour Marianne Faithfull avant d’en faire une version qui sortira en single aux Etats-Unis en décembre 1965 : “As tears go by (Jagger-Richards-Oldham)-Gotta get away (Jagger-Richards)” (#6 US). © Pascal Schlaefli Urba City Décembre 2010 * (La frustration est l'essence du rock'n'roll-Maître Chang dans "Le grand livre tibétain du rock'n'roll" ou "Tintin au Tibet", je sais plus...)