Même s’il ne fait qu’un peu froid, qu’il ne neige pas trop et que les routes ne sont pas souvent verglacées, il n’en reste pas moins que la période actuelle, par chez nous, n’est pas la plus propice pour mettre la moustache d’une monoplace dehors.
Et comme, parmi nos «p’tits» Suisses bourrés de talent, il y en a qui trépignent d’impatience de reprendre la piste, ils n’ont pas d’autre choix que de partir sous des latitudes plus accueillantes, météorologiquement parlant.
C’est ce qu’a choisi de faire Sébastien Buemi (photo tirée de son site). Qui est parti mardi soir rejoindre sa nouvelle écurie, le Trust Team Arden, avec qui il doit disputer deux championnats d’affilée, à savoir le GP2 Asia (qui, comme son nom l’indique, se déroulera plutôt en Asie) et le GP2 Series (qui, comme son nom ne l’indique pas, se déroulera plutôt en Europe).
Le jeune Vaudois va donc débuter sa saison par quatre jours de test (samedi, dimanche, lundi et mardi) et abordera directement après le premier rendez-vous de GP2 Asia, le week-end des 25 et 26 janvier. Cette première course se disputera sur le circuit de Dubaï.
Sébastien Buemi sera engagé dans un peloton d’une vingtaine de concurrents et aura, entre autres, pour adversaire un certain…Romain Grosjean. Le Genevois disputera lui aussi les deux championnats de GP2, pour le compte de l’écurie ART. Les deux Suisses, qui se sont disputés jusqu’au bout le titre de champion d’Europe de F3, vont sans doute à nouveau jouer des coudes en tête, maintenant qu’ils ont passé ensemble à l’échelon supérieur. A noter qu’ils ont passé ensemble également un autre échelon, avec leur arrivée cette année en F1, en qualité de troisième pilote. Sébastien Buemi sera chez Red Bull, qui a confirmé officiellement le statut du Vaudois hier matin, et Romain Grosjean sera chez Renault.
Mais revenons au GP2 Asia, où la seule inconnue, pour l’heure, est la qualité de leurs teams respectifs. Et, sur le papier, c’est pour l’instant Romain Grosjean, avec ART, qui part favori. Mais, dans ce domaine, rien n’est jamais figé et c’est aussi la qualité de la relation entre ingénieurs et pilotes qui peut faire la différence.
Dans un premier temps, espérons surtout que nos deux «p’tits» Suisses en exil profiteront d’engranger toute l’expérience possible durant ces premières semaines de l’année pour arriver super-affûtés lors de l’ouverture du second championnat de la saison.
Mais si Sébastien Buemi et Romain Grosjean veulent aussi remporter, vite en vitesse, le GP2 Asia, ce n’est pas nous qui allons les en dissuader...
Jacqueline