Écrit par Camnews24
Mardi, 28 Décembre 2010 11:01
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Le mis en cause est surtout accusé de boycott de l'accueil de Paul Biya à l'aéroport de Bamougoum les 08 et 10 décembre 2010 lors de son escale technique à Bafoussam en partance pour Bamenda à l'occasion de la célébration du cinquantenaire des forces armées Camerounaises. La sanction signée de 08 membres restera en vigueur jusqu'au prochain renouvellement des organes de base. Les signataires du document s'appuient sur les articles 32 a et 33 c des statuts et du règlement intérieur du Rdpc ainsi que sur la circulaire du président national du 05 août 2008 relative à la tutelle politique du Rdpc sur les organisations spécialisées.
Accusations
Joseph Kakeu qui ne s'avoue pas vaincu pour autant a saisi le 15 décembre 2010 le secrétariat national du comité central du Rdpc pour dénoncer ce qu'il appelle les violations flagrantes des statuts du parti, les manipulations, les frustrations et la déstabilisation des jeunes de l'Ojrdpc de la Mifi-ouest en période préélectorale.
Dans sa lettre de dénonciation, l'honorable Joseph Confiance Fongang, député de la Mifi est principalement visé. Le président déchu estime être victime d'une machination ourdie par l'honorable Fongang, président de la section Rdpc Mifi-Ouest à cause de son refus de soumission. « Il a crée une association dénommé ''Association pour le soutient indéfectible au Renouveau (ASPTIR)'' que j'ai refusé de faire partie, c'est là le but de toute cette cavale » s'insurge Kankeu. Il accuse le député d'avoir convoqué la réunion de la section Ojrdpc et d'avoir rédigé lui-même la lettre du bureau de discipline et d'imiter les signatures des membres. Il déclare de ce fait cette lettre nulle et de nul effet pour défaut de qualité des membres signataires, de non respect de la procédure disciplinaire et de la mauvaise interprétation de la circulaire du président national du Rdpc.
Conflit d'autorité
En date 03 novembre 2010, le président Kankeu écrivait au président de la section Rdpc pour lui faire part de son constat selon lequel ce dernier serait à l'origine du sabotage de la conférence statutaire de la section Ojrdpc de la Mifi-Ouest en interdisant aux membres d'assister à la conférence tant qu'il n'aura pas donné son accord. Il tenait alors ce dernier responsable de l'échec de sa conférence. Tous ces malheurs partiraient de cette correspondance de trop. L'honorable interpellé dit ne rien connaître de toutes ces manœuvres qui concerne une section dont il s'abstient de tout ingérence. Cependant, en sa qualité de président de la section, c'est son devoir de rendre compte des activités du parti à la hiérarchie. Selon ce dernier, le bureau de la section Ojrdpc a pris seul ses responsabilités et sanctionné un président qui menait la section à la dérive. Le comité central est interpellé et une prompte réaction pourrait remettre sur les rails cette section qui n'avait pas besoin de désordre en cette période préélectorale.