Valéry Giscard d'Estaing a exclu d'être candidat à la présidence de l'UE. «J'ai passé l'âge de ce genre de fonction.» Mais il a surtout dressé le portrait du futur candidat. Un portrait-robot qui exclut de facto Tony Blair. «Il faut qu'il appartienne à un pays qui respecte tous les engagements européens», ce qui n'est à l'évidence pas le cas de la Grande-Bretagne, qui n'a jamais adopté l'euro et n'est pas dans l'espace Schengen.Un avis partagé par Édouard Balladur.
VGE qui intervenait devant la commission des Affaires étrangères et la délégation pour l'Union européenne de l'Assemblée a une nouvelle fois regretté «la disparition des symboles de l'Europe» que sont notamment le drapeau bleu étoilé, l'hymne et la devise («Unie dans la diversité»). «Le rôle des symboles est essentiel pour progresser dans la démarche de l'identité européenne», a affirmé l'ancien chef de l'État. Il juge «primordial» que la France s'associe à la déclaration du 6 décembre 2007 de seize États membres, annexée au traité de Lisbonne, qui veulent continuer à utiliser les symboles de l'Union.