Me revoilà. Faire du sport est un moyen de se défouler. Crier ma haine envers la SNCF en est un autre. Assez efficace aussi d'ailleurs. Alors désolé pour cette digression de quelques lignes, mais vous comprendrez que c'est pour me soulager. Le 24 décembre, comme l'an dernier, direction la gare de l'est pour rejoindre ma Champagne natale. Le souvenir du périple 2009 étant encore vivace (14 sur la plate-forme entre les wagons du Corail), je décide de prendre un train en début d'après-midi et non pas en soirée. Très vite, je comprends que ça va être le même souk. Car comme l'an dernier, ces abrutis de la SNCF (pléonasme) nous ont encore mis un train avec un minimum de wagons. Et comme l'an dernier, impossible de faire entrer tout le monde. Résultat : des gens entassés debout dans les allées et du grand n'importe quoi (je passe sur le retard de 30 minutes qui à l'échelle de la SNCF est anecdotique et presque à considérer comme une bonne surprise). Heureusement, cela permet aussi de faire des rencontres très très sympathiques... La promiscuité rapproche... et cela a parfois du bon !
Ce chapitre n'a aucun rapport avec l'esprit du sport (quoique prendre le train aujourd'hui est devenu une réelle aventure), je sais bien, mais ça me soulage de rappeler combien cette entreprise qui traite le plus souvent ses passagers comme du bétail, est pathétique. Je les déteste !
... Ah, ça va mieux....
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Pour votre culture perso, sachez qu'un seul sauteur a réussi à remporter les Quatre étapes la même année. Il s'agit de l'Allemand Sven Hannawald, devenu aussi célèbre qu'une rock star en Allemagne à la suite de cet exploit réalisé en 2002, lors de la 50e Tournée. Une gloire que le garçon a ensuite eu du mal à digérer puisqu'il tombera dans une dépression amplifiée par des problèmes d'anorexie.
Pour cette Tournée, on suivra de près le Suisse Simon Ammann, quadruple champion olympique et un bon gars que j'ai eu la chance de rencontrer à plusieurs reprises quand je suivais la discipline.
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Revenons donc au sport.
A titre perso, par principe, je ne vote jamais pour un sport mécanique et encore moins pour un footeux ou un rugbyman. Cette année, si je me souviens bien, j'ai donc voté dans l'ordre pour Jason Lamy-Chappuis, Christophe Lemaitre, Kevin Staut, Amélie Cazé et Thomas Bouhail. Le problème de ce vote effectué en fin d'année est que l'on oublie régulièrement les sportifs distingués en début d'année. L'émotion est passée et quand il s'agit de faire sa petite liste de cinq noms, ce sont souvent les souvenirs les plus récents qui reviennent. Le hand, sacré champion d'Europe après avoir déjà conquis le titre mondial et l'or olympique en a sans doute pâti. Dommage.
Jeudi sera divulgué le "champion des champions" monde. Pour ceux qui doutent de l'impact du trophée, une petite info. Sur le DVD de Ian Thorpe, l'un des chapitres dresse le tableau de tous ses titres. Et au milieu des médailles olympiques et mondiales figure sa deuxième place au "champion des champions" de L'Equipe. Belle reconnaissance. L'avantage de ce vote de L'Equipe, c'est qu'il est effectué par des spécialistes (si, si...) et surtout par des journalistes qui évoluent dans des univers différents mais avec un regard sur l'ensemble des sports (en tout cas en théorie) et donc a priori à l'abri d'une aveuglante passion (là encore, c'est en théorie...).
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La traditionnelle opération recyclage de ma dernière chronique parue sur lequipe.fr. Pour rester dans l'ère du temps et des multiples rétros de l'année écoulée, celle-ci évoque quelques souvenirs marquants de 2010. Difficile d'être exhaustif bien évidemment. D'autant plus quand je suis limité dans la longueur de mon texte (j'essaie de ne jamais dépasser le triple de ce que j'ai en théorie le droit...). J'aurais donc pu citer plein d'autres choses, plein de rencontres et d'émotions. Il a fallu faire des choix. Une citation affirme que "choisir c'est renoncer". Pour ma part, j'estime plutôt que "choisir c'est privilégier", ce qui exclut la notion de renoncement. Voici donc la liste de mes instants privilégiés.
Que retiendrez-vous de l'année sportive 2010 ? A l'heure des palmarès, je vous propose de partager ici nos plus belles émotions. Sans forcément évoquer les stars et les grands sports, mais en témoignant de façon beaucoup plus personnelle, sur un instant, une rencontre, un événement...
Samedi, sur Canal Plus, le très beau reportage de Vincent Alix (pléonasme) dans Intérieur Sport consacré au décathlonien Romain Barras, sacré champion d'Europe l'été dernier, m'a fait remonter le fil de mes plus fortes émotions sportives de l'année. Des joies, des peines, 2010 fut une fois encore intense. Pas question de faire ici un palmarès, juste d'évoquer quelques grands moments offerts par notre passion commune du sport. Evidemment, tout ceci est très personnel et forcément subjectif. Et loin d'être exhaustif. On reste néanmoins dans l'esprit de cette chronique créée il y a un peu plus d'un an maintenant. Une sorte de « fourre-tout » où l'on parle aussi bien de l'élite que du « sport d'en bas », avec pour seul objectif de valoriser l'esprit du sport dans sa globalité.
Comment oublier par exemple la dernière ligne droite de Jason Lamy-Chappuis, le 15 février à Whistler, lors des Jeux olympiques ? J'imaginais les larmes d'Annette, sa maman américaine, et de Daniel son père, au bord de la piste, faisant virevolter le drapeau tricolore dans le ciel canadien. Vainqueur de la Coupe du monde, « Jez » a répondu présent le jour J, stupéfiant encore le monde par son impressionnante maturité. Des Jeux olympiques d'hiver avec des grandes joies mais aussi la détresse de Vincent Vittoz, notre seul champion du monde de ski de fond (poursuite en 2005) qui aurait tant mérité de décrocher cette foutue médaille après une carrière où il fut celui qui permit à la France d'exister dans cette discipline.
Mes voisins doivent eux se souvenir de la nuit du 6 au 7 octobre quand, vers 4 heures du matin, ils ont dû m'entendre crier. A Lexington, dans le Kentucky, Kevin Staut venait de boucler sans faute son parcours des Championnats du monde, offrant la médaille d'argent aux Bleus (au passage merci à Equidia, la chaîne du dada, de nous avoir fait vivre en direct tous ces Mondiaux et bon nombre de concours). Une breloque pour Staut, Olivier Guillon, Pénélope Leprévost, Patrice Delaveau et leurs entraîneurs Laurent Elias et Henk Nooren, symbole du renouveau de la cavalerie tricolore revenue au sommet, propulsée par son leader Kevin Staut, champion d'Europe en titre, numéro 1 mondial depuis plus de cinq mois et actuel leader de la Coupe du monde, et pourtant peu médiatisé. A croire que les numéros 1 mondiaux dans les sports olympiques courent les rues !
Des émotions de spectateur ou de téléspectateur. Mais le sport se vit aussi (et surtout) en live. D'un point de vue personnel, 2010 aura été marqué par les 1500m de natation du Triathlon de Paris. 1500m entre le Pont Alexandre III et le Pont d'Iéna, un décor de rêve avec la Tour Eiffel en point de mire permanent. Magique. Magique aussi le départ de l'Ultra Trail du Mont-Blanc à Chamonix et une immense émotion tant chez les coureurs que chez les spectateurs. Il y eut aussi la découverte en tant que pratiquant de la course d'orientation, magnifique discipline dont les Championnats du monde se dérouleront l'été prochain du côté d'Annecy.
En attendant de lire dans les commentaires vos plus belles émotions 2010 (désolé que vous soyez limités à 500 signes), permettez-moi de vous souhaiter d'excellentes fêtes de fin d'année. Et d'avoir une pensée pour tous ceux qui, pour diverses raisons, n'auront pas la chance de partager ces traditionnelles festivités.
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6 mars : Semi-marathon de Paris
10 avril : Marathon de Paris
17 avril : Marathon d’Annecy
4-5 juin : Championnat de France des Clubs (Orientation), en Lorraine
11-12 juin : Raid obivwak près de Saint-Etienne
10 juillet : Triathlon de Paris (1,5km natation ; 40km vélo ; 10 km à pied)
11 juillet : Etape du Tour 1 (Modane - Alpe d'Huez ; 109 km)
17 juillet : Etape du Tour 2 (Issoire - Saint-Flour ; 208 km)
27 juillet : Triathlon Alpe d’Huez (2,2 km natation ; 115 km vélo ; 22 km à pied)
15 août : EmbrunMan (3,8km natation ; 188 km vélo ; 42,195 km à pied)