La mort du consommateur

Une analyse réalisée pour une association de protection des consommateurs, montre que notre alimentation contient de très nombreuses substances toxiques (cancerigenes ou perturbateur endocrinien). À chaque fois la dose contenue par chaque produit respecte les normes sanitaires, mais prises dans leur ensemble, à l'échelle de la consommation alimentaire journalière, des seuils sont dépassés. De plus aucune étude n'existe sur les interactions entre les molécules incriminés et leurs effets induits.

Cette étude, au-delà des risques qu'elle met en évidence et donc des craintes qu'elle peut susciter, souligne l'impact de notre mode de consommation sur notre santé. Car il faut bien comprendre que la multiplication des résidus chimiques est notamment dû à trois facteurs :

• Le développement de l'industrie, en réponse à des besoins de plus en plus complexes (mais sans lien spécifique avec l'alimentation),
• L'utilisation de plus en plus large de produits phytosanitaires pour assurer une production "calibree" répondant aux attentes du consommateur,
• L'usages d'autres produits pour accroître le rendement et la conservation des produits alimentaires (afin de réduire les pertes avant consommation).

Au final, c'est réponse aux attentes des consommateurs qui à engendré l'usage de tous ces produits et maintenant leur présence dans notre alimentation. Ce sont tous les besoins créés par notre société de consommation qui sont la cause de nos maux.

Le consommateur a ainsi semé les germes de sa propre destruction.