Rigueur gouvernementale et rabotage de niches fiscales obligent, l’année 2011 sera mouvementée au niveau de la fiscalité et l’imposition des contribuables.
Parmi les réjouissances, voici un florilège de ce qui nous attend au passage de la nouvelle année :
Impôt sur le revenu :
- la tranche la plus haute sera majorée d’un point, de 40% à 41%
- les 3 déclarations post mariage ou PACS seront supprimées et avec l’avantage fiscal qui en découlait
Niches fiscales :
- coup de rabot généralisé de 10% sur l’ensemble des niches, n’ayant pas trait à soutenir l’emploi ou l’investissement dans le logement social
- suppression programmée de la prime à la casse. De 1000 euros en 2010, à 700 euros en janvier 2011 puis 500 euros en juillet 2011 et plus rien au 1er janvier 2012
Fiscalité :
- plafonnement de la déduction maximale d’impôt pour un contribuable à 18 000 euros et 6% du revenu imposable
- disparition de l’abattement des 15% sur les cotisations sociales payées par les particuliers qui emploient des personnes
- suppression du crédit d’impôts sur les intérêts d’emprunt
- remplacement de ce-dernier par le PTZ+, censé couvrir un plus large territoire et être accessible à un plus grand nombre
Epargne financière :
- le taux de prélèvement forfaitaire libératoire des dividendes d’action, les intérêts de produits de placement à taux fixe, et les plus-values mobilières et immobilières …passe de 18% à 19%
Retraites :
- revalorisation des pensions retraites des a anciens combattants à hauteur d’un point
- taxation des retraites chapeaux à 7% (de 500 à 1000 euros), 14% à partir de 1000 euros
Divers :
- « Amendement Tapie » : toute indemnisation, pour préjudice moral, de plus d’un million d’euros seront imposées
- les étrangers bénéficiaires de l’AME d’Etat devront acquitter d’un droit d’entrée de 30 euros
Si 2011 est censé être l’année de la reprise définitive, nul doute qu’elle sera surtout celle qui verra les français se serrer la ceinture.