Point de sapin mais peut-être là-aussi une tradition celtique puisque les Celtes dédiaient cet arbre au jour de renaissance du soleil et l'appelaient « l'arbre de l'enfantement » Les miracles de cette nuit magique ont lieu pendant que sonnent les douze coups de minuit : - Alors, on entend le son des cloches des villes englouties et l'on peut voir des menhirs qui sortent de terre pour aller boire à la source puis s'en reviennent après les 12 coups de minuit sonnés !. Ils ont laissé à découvert tout un trésor caché par leur poids mais il faut se hâter pour s'en saisir avant leur retour ! C'est une nuit de privilèges où aucun esprit malfaisant ne peut surgir, nul maléfice, nulle sorcière ne peut agir .Certaines personnes, restées à la maison pendant la messe, disposaient des couronnes de paille dans les champs autour des pommiers pour assurer une belle récolte. On ne touchait jamais au gui, réputé magique et sacré ! Autrefois, les petits « Noëlloux » scandaient de porte en porte le même refrain : « Chantons Noël pour une pomme, pour une poire, pour un petit coup de cidre à boire » et leur chant était récompensé par quelques sous ou par des friandises (comme le caramolet, sucre caramélisé) que l'on vendait dans les épiceries de la rue Saint-Malo à Rennes, enveloppé dans du papier journal. On était pauvres en Bretagne et les sabots, déposés au pied de l'âtre, ne recevaient souvent que des pommes rouges bien frottées, appelées « pommes du paradis » ou une orange devenue « pomme d'orange ».
Photo : M. Le Direach