Le ciel peut attendre.
Dis - simulation.
Une vision de l'Univers (Simulation )
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Une vision de l’univers, une supervision, n’est qu’une construction mentale floue qui prend ses racines dans l’âge
métaphysique de notre enfance, un âge de questionnements ingénus. Du reste, ne pouvons-nous avoir autre chose qu’une approche simpliste qui s’extasie de l’infinité, un ressenti, comme
infantile, du sublime ? Nous jugeons le monde à l’aune de notre chambre, de nos habitudes, de notre anthropocentrie. N’est-ce pas un jugement enfantin ? Le gigantisme nous émerveille, comme un
conte de Gulliver. Notre vision est un désir d’émerveillement, un frisson métaphysique, un effroi pascalien. Mais ce n’est qu’une vision. Nous confondons la distance et le déplacement. Je ne dis
pas que c’est mauvais de s’extasier ainsi, mais que c’est faux, que c’est un amusement d’écolier devant des géants. L’extase n’est pas philosophique, mais on dira qu’elle est pédagogique, car
source de questionnements. Mais ne pas dire qu’on est dépassés car le vide est vite rempli par des divinités qui vont peupler cet espace devenu trop facilement mythologique. Le changement
d’échelle nous donne le vertige, mais ce n’est qu’un vertige de la raison (Kant). Quand l’univers nous fait du cinéma et qu’on est là, assis douillettement dans un fauteuil, à savourer ses effets
spéciaux, on peut se dire qu’en fait, la véritable rélexion philosophique doit porter sur notre cinéphilie, notre propension à délirer comme une mouche autour d’une lumière, au moindre changement
d’échelle.
« Le ciel étoilé au-dessus de moi et la loi morale en moi » Kant.