Etat chhronique de poésie 1088

Publié le 27 décembre 2010 par Xavierlaine081

1088 

De si loin montent les rêves 

Qui se conjuguent à l’horizon de l’aube

Tu marches dans la morsure du froid

Te sais ardent en tes laves intérieures

D’un regard tu embrasses 

Les rives où s’échouent 

Les combattants 

Ils avaient cru 

Leur engagement le prouvait 

Avancer sous les rafales 

Pour leur propre liberté 

Vaine guerre menée 

Où ils perdaient 

Insouciance et jeunesse

Il n’est pas de violence qui nous libère 

Juste un patient et fastidieux travail 

Pour extirper de nos âmes en rébellion 

Le feu des obus

La lave de l’intolérance 

Penché sur ton visage endormi 

Ton amant d’un jour 

Verse une larme glacée 

Il sait la vanité de ces instants 

Les brumes couvrant les petites lâchetés 

Les pluies qui ne suffisent plus à laver 

Le flot boueux des hontes amoncelées 

Manosque, 27 novembre 2010

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