En lançant Google Earth Engine, lors du sommet de Cancùn, le célèbre moteur de recherche montre une nouvelle fois qu’il est capable de mettre sa formidable puissance au service d’une noble cause. Google possède en effet une importante base de photographies satellites de la Terre. En comparant les photos des même surfaces prises à quelques années d’intervalle, il est possible d’observer de façon très fine les changements en cours.
Le slogan de Google est “Don’t be evil” (Ne soyons pas le diable). Si leur domination actuelle sur Internet peut faire peur, la société rappelle régulièrement que sa devise n’est pas galvaudée. Après une aide précieuse apportée après le séisme en Haïti, ou encore pendant la marée noire causée par BP dans le Golf du Mexique, Google vient en aide des défenseurs de l’environnement.
Le service Google Earth Engine permet donc, grâce à une banque composée de trillions d’images, de comparer l’évolution des photographies satellites d’un lieu donné. L’observation de ces modifications de l’environnement permettent de suivre très précisément les effets de la déforestation sur une forêt, mais également d’observer la fonte d’un glacier, ou l’augmentation du niveau de la mer. Autant de données essentielles pour les protecteurs de notre planète.
La base de donnée d’images est composée de plusieurs sources: 25 ans d’archives des satellites Landsat, d’images de la NASA, ou encore provenant d’autres satellites (Aqua, Terra) ou de spectromètres Modis.
Mais au delà d’offrir l’accès à ces banques d’images, le Google Earth Engine permet d’effectuer directement certaines analyses, mais également d’accéder à l’outil, grâce à une API, pour réaliser des analyses personnalisées, tout en profitant de la puissance de calcul des serveurs de Google.
Une vidéo de présentation du Google Earth Engine, pour les anglophones:
Source: Futura Sciences