2010 tire sa révérence mais son souvenir restera marqué dans la mémoire collective avec le plus gros bilan de dommages matériels et humains dans des catastrophes naturelles depuis 1983 (plus de 250000 morts).
Nous n’oublierons pas de sitôt les séismes (Haïti et Chili), les tempêtes (Xynthia en Europe), simultanément les incendies (Russie, Portugal, Grèce) et inondations (Pakistan).
A un niveau local, nous avons mesuré, au Maroc, à une troisième année consécutive de manque de prévoyance des autorités locales dans nombres de villes. Certes, nous avons vécu, pendant plus de vingt ans, un long épisode de sécheresse, mais est-ce une raison valable pour que les villes de ce pays soient littéralement mises à l’arrêt par quelques dizaines d’heures de pluies. Ces manquements en termes d’infrastructures affectent notamment une ville de 6 millions d’habitants que les autorités souhaitent ériger en capitale financière régionale. Ils touchent également la marche des ambitieux plans de développement sectoriels, notamment, le plan Maroc Vert pour l’agriculture en raison du manque d’entretiens sur toute la période récente des barrages et retenues d’eau qui entraîne leur envasement.
2010 a été, au Maroc, l’année des paradoxes dans ce pays. C’est cette même année qui a vu Rabat célébrer son rôle de ville-hôte de la journée de la terre, Tanger, un événement international sur la conservation du littoral, mais cette même année qui a vu la validation d’un projet touristique sur un site pourtant classé sur la Convention de Ramsar, sur la lagune de Smir, entre autres.
Il semble, néanmoins, qu’il est un usage qu’il faudrait perpétuer: finir l’année sur une note positive. Nous l’avons-nous aussi et c’en est une grosse. C’est tout simplement une très grosse note d’espoir : l’émergence d’une conscience collective autour de la nécessité d’agir. Tous les jours, toutes les semaines, nous avons reçus des messages, des démonstrations de gentillesse et de sympathie. Autant d’encouragements nécessaires à la survie d’un tel projet qui n’aurait aucun sens sans vous, chers lecteurs, fidèles suiveurs et fans attentifs qui nous appuyez depuis nos débuts. Vos messages faisant ressortir tel ou tel aspect sur le fond ou la forme de Massolia, tant le graphisme du site, que le style ou encore la substance même de nos articles, l’afflux d’activités à programmer sur notre agenda, dénotent un intérêt certain pour cette initiative que nous espérons perpétuer pour de longues années encore.
Merci à tous ! Encore et encore…