« La veillée de Noël. Je n’ai pu tenir longtemps, mais je ne jetterai la pierre à personne. Une veillée de Noël à la télévision, comment la réussir ? Comment satisfaire à la fois les chrétiens qui attendent l’heure de la messe et qui auraient aimé entendre les vieux noëls de leur enfance, cet Adeste fideles que je n’écoute jamais sans larmes, et les mondains qui, avant le réveillon, comptaient sur des airs de danse ? La radio ici reprend l’avantage : chacun avait des chances d’y trouver ce qu’il cherchait. » François Mauriac dans l’Express du 29 décembre 1960.
Mardi comme toute la semaine encore, je poursuis ma découverte sur ARTE, des tous premiers épisodes inédits en France de la fameuse série Chapeau melon et bottes de cuir. John Steed construit lentement le personnage qui le rendra célèbre lors des prochaines saisons, néanmoins ces épisodes restent bien faibles comparés à ceux que nous connaissons tous. Le soir je reste sur la même chaîne, car il y a un film de George Cukor (1949) Madame porte la
Mercredi soir, d’un œil je regarde par ma baie vitrée la neige tomber à gros flocons sur ma ville et de l’autre je suis distraitement le dernier épisode (saison 2) de la série Mentalist sur TF1. J’avoue sans honte que j’ai préféré le spectacle offert par ma fenêtre. Pour être franc, je cherchais une occupation jusqu’à 21h30 car mon choix télé ce soir portait sur France5 et Silence ça pousse ! que je n’avais pas vu depuis plusieurs semaines. Les deux animateurs sont à Montréal durant les fêtes de fin d’année et l’émission avait pris l’accent de la Belle Province. Dépaysant et frais, froid même, si j’en crois la tenue de Noëlle Bréham et Stéphane Marie.
Dimanche, mon journal des programmes n’annonçait rien d’affriolant, néanmoins j’allume la télé et je tente ma chance, mais très vite entre des bof ! des pffff ! et même des zzzzz ! seul le clic ! du bouton poussoir éteignant le poste m’arrache un soupir de satisfaction.
Une petite semaine de télévision en quantité mais en qualité ce que j’ai vu était plutôt agréable, donc je ne me plaindrai pas. Le plus difficile consistait à slalomer entre les Bêtisiers diffusés par toutes les chaînes, car ça franchement, c’est carrément indigeste !