MGMT – Flash Delirium
Troisième album pour ces Texans qui opèrent également sur le versant psychédélique du rock américain, à l’image de la pochette toute en illusion. Là encore, point de repère tout tracé, tout peut partir dans un dédale sonore décalé rappelant les Doors ou The Bees (groupe anglais actuel pourtant assez porté sur le psychédélisme des années 60). Le rythme est discontinu et souvent imprévisible même si l’on trouve des compositions plus classiques (Telephone, qu’on dirait tout droit sorti du répertoire des Beatles).
The Black Angels – Sunday Afternoon
Une bande de joyeux lurons dont le seul but est de (se) faire plaisir vient mettre une bouffée d’air frais en cet hiver rigoureux. Bricolages bancals au service de mélodies joyeuses et farfelues sous haute influence pop des années 70 et 90. On passe d’une pop psyché fourmillante des années 70 à du Supergrass teinté de glam (So Cool) où des mélodies de hippies autour d’un feu de camp (Birds & Drums) viennent flirter avec les délires punk bruitistes de Graham Coxon (Cold) ayant passé la journée avec I’m From Barcelona (Work). (Lire la chronique complète)
The Bewitched Hands – Sea
Happy Mondays, Stone Roses, Charlatans, Factory Records, Haçienda… oui, Madchester est de retour avec Shit Browne, combo français qui ressuscite brillamment les sons ecstasiés de l’une des périodes les plus marquantes du rock anglais et de la folle histoire de Manchester. Véritable coup de coeur ! (Lire la chronique complète)
Shit Browne – Electronics
Violens – Acid Reign
Total Life Forever, album encore plus travaillé qu’Antidotes sorti il y a deux ans, conserve toutefois le cocktail gagnant et explosif de son prédecesseur , en plus technique. Un album extrêmement jouissif aux mille facettes, ce genre de galette aux sonorités new wave qu’on écoute des dizaines de fois avant de pouvoir la cerner concrètement. Si 2 Trees fait indéniablement à Radiohead période Kid A, Spanish Sahara prouve la variété du groupe avec des débuts électro feutrés pour finir vers feu d’artifice sonore délirant, This Orient nous rappellerait presque certaines compositions de Maximo Park voyageant en First Class ! (Lire la chronique complète)
Foals – Miami
Crocodiles est l’excellente surprise arrivée en toute fin d’année. Une fois de plus, voici un groupe américain s’inspirant du meilleur de la fin des années 80 de la perfide Albion, à l’instar de nos protégés The Pains Of Being Pure At Heart. Crocodiles roule sur les traces de Jesus & Mary Chain et bien entendu de Echo And The Bunnymen avec qui ils ont notamment deux points communs : un début de groupe avec une boîte à rythmes à la place d’une batterie, et « Crocodiles », titre du premier album du groupe de Ian McCulloch sorti en 1980. Un final noisy new wave du meilleur goût portés par les tubes que sont Mirrors et Hearts Of Love.
Crocodiles – Mirrors
Crocodiles – Hearts of Love
Teen Dream est un coup de cœur planant au charme incroyable, dénué de toute réalité matérialiste qui compose trop souvent notre existence. Les mélodies sont accompagnées de sons venus d’ailleurs, d’un pays où le froid semble être un plaisir que l’on cherche à prolonger. Une merveille glacée qui nous transporte dans un monde inconnu où l’on se délecte de chaque nouvelle sensation harmonique avec une jouissance incroyable. Certains compareront Beach House au meilleur de Mercury Rev, à Mazzy Star, aux Cocteau Twins… (Lire la chronique complète)
Beach House – Zebra
Beach House – Walk In The Park
Deerhunter aura attendu quatre albums pour être considéré à sa juste valeur, celle de l’excellence. Halcyon Digest est un album complet, terriblement bien trouvé et si intemporel qu’il vient de poser définitivement son empreinte dans la catégorie si convoitée des albums incontournables. Deerhunter, c’est une facilité pop mêlant de nombreuses influences qui rendent cet album aussi riche que somptueux et qui propose de nombreux degrés d’écoute. Un travail nécessaire pour apprécier l’album à sa juste valeur. (Lire la chronique complète)
Deerhunter – Helicopter
Tame Impala – It Is Not Meant To Be
Tame Impala – Alter Ego