Posté par lediazec le 27 décembre 2010
Noël au rabais, déjà !
Noël n'a pas encore fini avec ses festivités que, déjà, des sites de commerces ou d'enchères sont à pied d'œuvre pour proposer au public une gamme de produits dont les heureux propriétaires, en les vendant, cherchent à se faire un peu d'argent de poche. C'est la peine de se casser le train à écumer des magasins bondés à la recherche d'un bon livre, une breloque ou n'importe quelle pacotille – après tout c'est l'intention qui compte – si c'est pour revendre avec une moins-value, le cadeau à peine reçu.
Apparu il y a une dizaine d'années, selon les experts, ce phénomène est en passe de devenir avec la crise une gymnastique nationale et il touche précisément une partie des « classes moyennes basses », ainsi que des « gens qui sont à la retraite ».
Les pauvres, eux, n'étant pas concernés par ce genre de dégringolade sociale, puisque cela fait longtemps qu'ils vendent leurs chaussures pour s'acheter de la semelle et un peu de semoule aussi !
Dans un pays où la philosophie est dans un état proche de celui des classes moyennes basses, BHL, fleuron de la chemise au col pelle à tarte, vient de traverser une année 2010 à boulettes déployées. Après avoir confondu Frédéric Taddeï, le présentateur de l'émission Ce soir ou jamais sur France 3, avec un joueur de foot – sans toutefois préciser si le joueur pratiquait en France ou s'il s'agissait de la nouvelle pépite catalane du Barça –, voici qu'il se mélange les stylos en prenant l'ancien président d'Attac, Bernard Cassen, avec un autre Cassen, Pierre celui-ci, chef de file de Riposte laïque. Rien de bien fondamental dans cette confusion entre Pierre et Bernard, si ce n'est que Bernard-Henri Lévy n'a même pas pris la peine de s'excuser. Pourquoi le ferait-il, puisqu'il est au-dessus de ces vulgarités.
Si nous ajoutons à cela – c'est déjà pas mal pour un seul homme – l'affaire Botul, le désormais célèbre chercheur sur Kant, une invention du journaliste Frédéric Pagès, du Canard Enchaîné, cité comme exemple dans son pensum « De la guerre en philosophie », BHL est en train d'inventer un genre : l'absurdosophie !
Pas de cadeaux !
Deux qui ne s'en font pas, de cadeaux, c'est Rachida Dati et Chantal Jouanno. Entre la nouvelle ministre des sports et l'ancienne ministre de la justice, un objectif et une guerre : la mairie de Paris. En souhaitant un « ticket gagnant » Fillon-Jouanno, pour battre les « socialistes » à Paris, la ministre des sports se proposant comme la numéro 2, a déclenché chez la mairesse du 7ème une très vive riposte. Il faut dire que Rachida – et cela n'est un secret pour personne – envisage de présenter sa candidature à ce même poste. Si pour Chantal Jouanno une élection à Paris « ce n'est pas un casting » - prends ça dans les plumes, ma poule –, pour Rachida Dati, dont on connaît la promptitude à défourailler, la riposte ne s'est pas fait attendre : Chantal Jouanno «n’a ni bilan ni idées». Et prends ça dans le bec, ma poulette !
Selon Rachida Dati, El Lider Mínimo n'aurait pas du tout apprécié les déclarations de la mère Chantal et le lui aurait dit dans le cadre… D'un recadrage ! Quel encadreur, cet homme-là !