Alors que débute la discussion sur l’avenir de l’énergie photovoltaïque dans notre pays, la filière industrielle photovoltaïque française a poursuivi son effort de développement en 2010. La tempête qu’elle traverse aujourd’hui pourrait la remettre en cause.
A la date de publication du décret, le 9 décembre, trois projets phare de production de modules dont tous les composants seront fabriqués en France étaient lancés : le projet de MPO Energy qui prévoit de produire 100 MW de modules, le projet de First Solar et EDF EN, aujourd’hui suspendu, et le projet PV Alliance dont la vocation est de développer une nouvelle technologie de cellules à haut rendement.
Ces seuls projets sont porteurs de près de 1500 emplois.
"Aux côtés des développeurs et des installateurs, il existe des industriels qui ont pour ambition de développer une industrie photovoltaïque française, capable de se positionner dans la concurrence internationale", rappelle André ANTOLINI, Président du SER.*
* Le Syndicat des énergies renouvelables regroupe 550 adhérents, représente un chiffre d’affaires de 10 milliards d’euros et plus de 80 000 emplois. Elle est l’organisation professionnelle qui regroupe les industriels de l’ensemble des filières énergies renouvelables : biomasse, bois, biocarburants (FBE), énergies marines, éolien (FEE), géothermie, hydroélectricité, pompes à chaleur, solaire thermique, thermodynamique et photovoltaïque (SOLER).
SOLER compte 265 membres, actifs dans toutes les régions de France et intervenant sur l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière photovoltaïque. Autres articles avec des tags similaires
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J.F., le 25/12/2010