10 ) Les Raiders sont idiots : L’ère Bill Callahan avait pourtant bien débuté à Oakland, l’ancien coordonnateur offensif du Silver & Black menant les siens à une participation au Super Bowl à sa première saison en 2002. Mais ça n’a pas duré et dès l’année suivante, l’équipe de Crazy Al Davis sombra dans une crise interne et dans le ridicule et alla y rester une couple d’années d’ailleurs. C’est en novembre 2003, après une autre défaite gênante contre les vieux rivaux de Denver que Callahan se vida le cœur avec son fameux « We’ve got to be the dumbest team in America ». Mais comme l’a déjà dit un de mes profs au secondaire, « A niaiseux, niaiseux et demi » et Callahan fut congédié au terme de cette 2e saison n’ayant amassé que 4 victoires.
9 ) Les journalistes prennent le plancher : Les journalistes sont habituellement en retrait pour recueillir les savoureuses citations des joueurs, mais parfois ils se mettent à l’avant-scène bien malgré eux. Ça peut être à cause de leurs questions stupides, comme ce grand classique du Super Bowl XXII ou un reporter avait demandé à Doug Williams des Skins : « How long have you been a black quarterback? » Ou cette question à Emmitt Smith qui s’était fait demandé ce qu’il porterait pour le match! Mais les journalistes peuvent aussi se mettre dans le pétrin lorsqu’ils pensent que le micro est fermé. Yvon Pedneault était un expert à ce jeu. Ça peut même arriver aux meilleurs, comme le vénérable Chris Berman qui pète joyeusement sa coche hors d’ondes contre son équipe technique lors d’un reportage dans les années 2000. Pissant.
8 ) Un jab à Cleveland pour calmer le jeu : Sam Wyche a connu une belle carrière d’entraîneur à Cincinnati introduisant entre autres le no-huddle offense en des situations autres que dans les 2 dernières minutes de la demie. Il est aussi le dernier coach à avoir mené les Bengals à une participation au Super Bowl en 1989. Mais son moment le plus mémorable est survenu l’année suivante alors que les fans du Riverfront Stadium prirent en grippe l’officiel et protestèrent en lançant plusieurs débris, dont des bouteilles de bière sur le terrain. Les visiteurs (Seattle) menaçant de se retirer du terrain, Wyche s’empara du système de son du stade et exhorta les spectateurs à du civisme en leur disant qu’ils vivaient à Cincinnati, pas à Cleveland! Il faut dire que la bataille de l’Ohio faisait rage à cette époque et que la réputation de folie du Dawg Pound était à son paroxysme, donc l’insulte était méritée. Le discours a fonctionné, mais l’histoire ne dit pas comment Wyche a été accueilli à sa visite suivante à Cleveland cependant…
7 ) Shannon Sharpe a un ami : Habituellement, les joueurs sont plutôt drabes dans leurs interventions devant la presse, surtout avant le Super Bowl, question de ne pas donner du matériel pour motiver l’adversaire. Au Super Bowl de 1999 Ray Buchanan des Falcons et Shannon Sharpe des Broncos n’avaient manifestement pas reçu le mémo, les 2 passant la semaine à s’envoyer promener dans une très divertissante guerre de mots qui s’est conclue de belle façon par la tirade de Sharpe que vous pouvez visionner dès la 38e seconde du vidéo. Classique! Un double KO pour Sharpe qui a remporté la guerre verbale et le Super Bowl en prime.
6 ) Buddy Ryan laisse parler ses poings : Don Cherry et ses semblables seraient fiers. Plutôt que de régler leurs différents en privé et par la parole, Buddy Ryan (le père du coach des Jets) et Kevin Gilbride avaient fait ça en direct pendant le match lors d’une escarmouche sur les lignes de côtés. Respectivement coordonnateurs défensifs et offensifs des défunts Oilers de Houston, les 2 coachs ont laissé les émotions s’emparer d’eux suite à une erreur et à un mauvais choix de jeu de l’attaque de Houston en fin de première demie et le père Ryan avait conclu son argument sous forme d’une droite au visage. Le plus drôle est que les Oilers menaient 14-0. On n’ose pas imaginer ce qui se serait passé en cas de pointage inverse.
5 ) Jim Everett se fait justice : Aussi ridicule que fut la réaction de Buddy Ryan au point # 6, il y a des fois où l’utilisation d’une couple de taloches se justifie pleinement, dont ce cas-ci. Un jeune Jim Rome tentait de se faire un nom sur le dos de l’ancien QB des Rams Jim Everett, le surnommant Chris Evert (l’ancienne joueuse de tennis) dans ses émissions. La raison du surnom étant qu’Everett s’était jeté au sol avant même de se faire frapper lors d’un match en 1989. Rome a voulu jouer au brave devant Everett lui répétant l’insulte au visage 2 fois en début de show et une autre fois après qu’Everett l’aie averti de ne plus recommencer. Ce qui devait arriver arriva et « Chris Evert » a sacré une volée au journaliste baveux. Everett a d’ailleurs été poli, car il me semble que Rome aurait au moins mérité un œil au beurre noir ou une couple de dents en moins. Après ça, il aurait pu dire qu’il s’était fait battre par une fille, lol!!
4 ) Dennis Green pète sa coche : Hé, hé, maintenant on entre dans les grands classiques. Coach Green en Arizona était définitivement à prendre avec des pincettes après avoir vu son équipe perdre une avance de 20 points en un peu plus d’un quart de jeu en plein Monday Night Football. Et c’est son coordonateur offensif qui a payé la note, étant renvoyé le lendemain. La montée de lait, surtout provenant d’un entraîneur habituellement calme, a surpris le monde du football au complet, mais a peut être coûté son poste à Green qui fut remercié de ses services à la fin de la saison.
3 ) Playoffs ? : Coach Jim Mora est un livre ouvert duquel nous tirons de nouvelles surprises de pages en pages. Son rant le plus célèbre, le fameux « Playoffs? » est survenu en 2001, alors que ses Colts et un jeune Payton Manning (à sa quatrième saison) éprouvaient toutes sortes d’ennuis après s’être qualifiés pour les séries les 2 années précédentes. Et pour l’histoire, non les Colts n’ont pas fait les séries l’année de la fameuse citation du coach. Ce fut d’ailleurs sa dernière en Indiana avant d’être remplacé par Tony Dungy. Coach Mora a d’autres clips célèbres à son actif, dont le Diddly Poo et le Coulda, Shoulda, Woulda, les 2 lors de son passage en Nouvelle-Orléans.
2 ) Herm Edwards est fait pour New York : Pour de nombreux New Yorkais (les partisans des Giants en fait), Edwards représente un de leurs pires souvenirs, soit le premier miracle aux Meadowlands réalisé par les Eagles contre les G-Men. Mais avec sa personnalité flamboyante et ses conférences de presse à l’emporte-pièce, il n’y a aucun doute que le passage d’Edwards à la barre des J.E.T.S., Jets, Jets, Jets a dû faire le bonheur de la presse de la Grosse Pomme. Au « You play to win the game » ci-haut s’ajoute aussi un autre clip savoureux dans lequel il demandait aux sources anonymes qui pissaient dans l’oreille des journalistes de montrer un peu de courage. Dommage que son employeur (ESPN) le cache dans des émissions peu regardées, car du Herm Edwards en plein Sunday NFL Countdown, me semble que ça rentrerait au poste.
1 ) T.O. se couvre de ridicule : « He’s my teammate, He’s my quaterback ». Excusez mon manque total de sensibilité face aux émotions de ce pauvre T.O., mais voir Terrel Owens verser des larmes de crocodile pour un coéquipier, ça me fait rire à chaque fois! Le gars a scrappé à peu près tous les vestiaires où il est allé et il avait traité ses QB précédents de ti-gros pas en forme (McNabb) et de gay (Garcia dans un de ses meilleurs commentaires : « when it looks like a rat, when it smells like a rat, then by God it’s a rat!! ») et le voici maintenant versant une larme pour Tony Romo…. Priceless!
-ARTICLE ÉCRIT PAR JR-