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La bruine sent l’orange canelle
le disque crépite sous le diamant
le chat tressaute en rêvant
dans le jour de la grande prairie éternelle
où les démons du Paradis sont échoués par erreur
À l’heure,
de toutes les remises à zéro
d’étendues clignotantes zébrées de bruits d’ailes
j’écrirai à chaud ce poème sur ma peau
pour le donner à lire aux spasmes du soleil
dont les murmures encore,
au fond du cœur s’étalent…
Je saignerai mes doutes dans un lent corps à corps.
Alors,
se mêleront les plasmas d’ancestrales terreurs,
Et la nuit pourra tomber sans se faire mal.