Un bureau d’étude belge trompe le gouvernement ! Le juge d’instruction près le tribunal d’el Harrach a ordonné l’ouverture d’une enquête sur les dépassements exercés par un bureau d’étude belge « Transurb technirail », en Algérie depuis 2007, contre des ingénieurs algériens et son non respect de la législation du travail, non déclarations aux services des impôts, à la caisse des assurances sociales et des établissements d’assurances concernant les projets réalisé dans le cadre des accords conclus avec les opérateurs économiques publics.
- Selon des sources judiciaires, suite à une séries de plaintes déposées par des cadres algériens, ingénieurs et experts auprès de l’inspection générale de travail, pour non respect des contrats de travail, signés avec ces cadres par le directeur du bureau d’étude belge Christophe Pasqualie », l’inspection du travail a confirmé ces dépassements dont font l’objet les cadres algériens, allant jusqu’à menacé leurs parcours professionnel.
- Les mêmes sources ajoutent que le juge d’instruction au niveau du tribunal d’el Harrach étudie à l’heure actuelle l’affaire opposant le bureau d’étude belge aux ingénieurs algériens et la tentative de changement de contrats de CDI à CDD.
- Le directeur du bureau d’étude, Christophe Pasqualie, devrait être entendu par le juge d’instruction près le tribunal d’El Harrach le dix huit janvier prochain.
- Le bureau d’étude belge « Transurb technirail » travaille avec l’agence nationale des études et réalisation de structure de base, la société nationale de transport urbain ETUSA, le ministère de transport et la société nationale de transport ferroviaire SNTF. Pour cette dernière, le bureau d’étude réalise plusieurs projets comme la ligne reliant AïnTouta à M’sila, Ain M’lila à Tébessa, Bordj Bouarréridj à M’sila et El Gherzi à Touggourt ainsi que la ligne reliant Annaba à Oued Selli via Ramdane Djamel et Bordj Bouarréridj.