Celui qui est parti, celui-là même, faisait partie de ces maîtres qui m'ont appris à avoir faim de connaître le monde et ses mystères. Converti au protestantisme, amoureux de la Bible, avancé dans l'étude de la Kabbale, lecteur éclairé du Coran, attiré par le Soufisme, il cheminait joyeusement en terre philosophique et spirituelle, sans dogmatisme aucun, sans prétention autre que d'apaiser sa propre faim et de faire partager ensuite à ceux qui avaient le bonheur d'être de sa terre élective ce qu'il avait découvert.
En ce 25 décembre 2010, où partout dans le monde on tente de croire le temps d'une journée au miracle de la paix entre tous les hommes, j'ai voulu par ces quelques mots lui adresser un signe. Lui dire également que puisque désormais il tutoye les anges, qu'il soit notre messager, nous qui ne sommes pas encore au bout du chemin, pour leur demander qu'ils nous envoient quelques poussières d'étoile, afin éclairer notre route.
S Oling