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Le Seigneur Des Anneaux : Les Deux Tours

Publié le 25 décembre 2010 par Olivier Walmacq

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Genre : Heroic-fantasy

Année : 2002

Durée : 180min

L'histoire : Alors que Frodon et Sam sont en Mordor pour atteindre, tant bien que mal (et alors que le poids psychique de l'Anneau se fait de plus en plus lourd), la Montagne du Destin, Aragorn, Gimli et Legolas partent à la recherche de Merry et Pippin, enlevés par des Orques et des Urukh-Haïs, créatures démoniaques de l'Isengard. Ils vont arriver sur la terre du Rohan, royaume humain en pleine crise, tandis que Merry et Pippin font, dans la forêt (après s'être enfuis de leurs geôliers orques), la connaissance avec les Ents, des arbres vivants, qu'ils vont pousser à la rebellion contre l'Isengard...

La critique de ClashDoherty :

Après un premier volet grandiose en 2001, Peter Jackson nous offre, un an après (décembre 2002), Le Seigneur Des Anneaux : Les Deux Tours, adaptation du deuxième roman de la trilogie de J.R.R. Tolkien. C'est, des trois romans, le plus casse-couilles à adapter, comme Jackson le dira lui-même : pas de début, ni de fin, et une triple intrigue dont il ne faut négliger aucun élément.
Malgré ce détail, on notera un changement important (mais, au final, pas tant que ça...) avec le roman : le passage concernant l'affrontement entre Frodon, Sam et l'araignée géante Arachne, situé vers la fin du roman, se trouve, dans l'adaptation, dans le troisième film.
Ce qui s'explique par le fait que, dans le dernier roman, le passage concernant Frodon et Sam est peu imposant (ils arrivent à la Montagne du Destin, et voilà).
Ce changement est assez peu important, tout au plus les fans furent-ils un peu déçus en 2002, lors du visionnage en salles du film ! Mais la déception sera relative, car on sait, dès lors, que dans le dernier film, ce passage sera bien présent.

Le film est nettement plus sombre que le précédent (qui n'était déjà pas du style 'petites fleurs'), avec un côté humain nettement plus poussé, par le biais des séquences au Rohan, avec le roi Théoden notamment, roi sauvé par l'arrivée de Gandalf (bien vivant, donc), Aragorn, Legolas et Gimli au Rohan, où ils chassent le félon Grima-Langue-de-Serpent du royaume, conseiller perfide à la solde de Sauron, qui affaiblissait le roi et le royaume. Très médiéval, ce deuxième volet offre une enculade de scènes cultes et grandioses : la bataille immense du Gouffre de Helm (incomparable avec le roman, dans lequel la bataille est certes bien décrite, mais en peu de pages), l'arrivée au Rohan, l'attaque des Ents sur l'Isengard, la rencontre entre Frodon, Sam et le perfide et étrange Gollum (magistral Andy Serkis, qui l'interprète par ordinateur interposé ; c'est lui qui fera King Kong dans l'adaptation de Jackson, et qui jouera le capitaine Haddock dans les films Tintin de Spielberg et Jackson)...

Niveau interprétation, c'est toujours aussi immense, de la part d'Elijah Wood, Viggo Mortensen, Sean Astin, Billy Boyd, Dominic Monaghan, Liv Tyler, Ian McKellen, Christopher Lee, Orlando Bloom, John Rhys-Davies, mais aussi Brad Dourif, Miranda Otto, Karl Urban, Bernard Hill, Hugo Weaving, Cate Blanchett, Sean Bean, David Wenham ou, donc, Andy Serkis.
Le film, long de 3 heures en version courte (et de 3h45 en version longue, immense, durant laquelle, en flash-backs, on revoit Boromir, et où on apprend qu'Aragorn a dans les 80 ans, car les humains de la Terre du Milieu vivent nettement plus longtemps que les humains terrestres), est encore une fois porté par une musique inoubliable d'Howard Shore, par des images grandioses, des décors inoubliables, et un souffle shakespearien incomparable.

Bref, Le Seigneur Des Anneaux : Les Deux Tours est encore une fois un monument absolu du cinéma, et une adaptation fidèle et grandiose du chef d'oeuvre de Tolkien. Peter Jackson a définitivement réussi son pari fou d'aborder ce roman au cinéma.
Inutile de se poser encore la question, en 2002, au moment du visionnage du film : il faudra encore attendre un an pour en voir la magistrale conclusion, mais on sait d'ores et déjà qu'il y à un 'avant' et un 'après' cette trilogie !

Note : 20/20

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