Bon, je vais arrêter là, je n'arriverai jamais à avoir un ton aussi formel que celui de GLaDOS pendant tout un article. GLaDOS, c'est la charmante voix robotique qui guide vos pas dans ce merveilleux jeu qu'est Portal. Et après cette introduction plus que foireuse, il serait donc bienvenue que je vous explique que j'ai acheté la Orange Box, ainsi que les tenants et aboutissants de cet achat pour le moins complusif.
La "Orange Box", pour commencer, et en admettant qu'il y ait encore besoin de vous la présenter, c'est tout simplement une sorte de "Half Life Collection". Dans la boîte, tout d'orange vêtue (ah ouais, on s'en serait pas doutés, heureusement que t'es là pour nous apprendre des trucs, connard), on retrouve donc Half Life 2, Half Life 2 Episode One et Half Life 2 Episode Two. Et en petits bonus, la galette contient également deux petites perles : Team Fortress 2, un des jeux multi les plud funs de sa catégorie, et surtout l'incontournable Portal, qui justifie presque à lui tout seul l'achat de la boîte. Ah ouais, rien que ça.
Parce que oui, j'avais une folle envie de jouer à Portal depuis là fois où j'ai pu le tester l'espace de quelques minutes, et où j'ai été conquis par tant d'inventivité et d'originalité. Mais qu'est-ce que Portal ? (oui, parce que je te vois, ami lecteur, dubitatif, la bave aux lèvres, l'oeil brillant, teinté de cet air interrogatif qui demande "c'est quoi Portal ?", et bien tu vas le savoir).
Vous devez constamment avoir deux portails : un d'entrée et un de sortie. En l'occurence, un sera bleu tandis que l'autre sera orange. À partir de là, peu importe le sens dans lequel vous les utilisez, ils vous transporteront de la même manière. Un petit exemple pour que vous saisissiez le concept : imaginez qu'une pièce soit séparée en deux par une grille, qui vous empêche de vous rendre de l'autre côté. Il vous suffit d'envoyer un portail (grâce à votre PortalGun, votre seule "arme" du jeu) de l'autre côté de la pièce, et d'ouvrir le deuxième de votre côté. Traversez le portail, et vous avez traversé la pièce. Dingue, non ?
Vous l'aurez compris, Portal ne brille pas par sa durée de vie exceptionelle ni par son action intense ou son suspens insoutenable. Rien de tout cela. Le jeu dure trois heures, est dépourvue de toute forme humaine en dehors de votre personnage, et l'histoire, bien que diablement bien racontée, ne gagnerait pas non plus une récompense en compétition. Non, ce qui fait la force de Portal, c'est l'utilisation intelligente qui est faite de ces portails, l'humour noir et décalé du jeu et de GLaDOS, ainsi que toutes les petites informations qui sont laissées au joueurs au cours de son aventure, et qui donnent à cette histoire bâteau un côté exceptionnel.
L'autre particularité de Portal, c'est l'histoire qui se cache dans l'histoire. Dans certaines salles, vous pouvez vous faufiller derrière certains murs, et découvrir à l'abri de l'oeil bienveillant de GLaDOS certaines inscriptions griffonées sur les murs, dans ce qu'on pourrait appeler l'envers du décor. Ces inscriptions, dont ne connaît pas vraiment l'auteur, vont vous dévoiler peu à peu certaines parties de l'intrigue (parce que oui, il y a une intrigue), le reste étant laissé à la pure imagination du joueur. D'ailleurs, pour ceux qui ont fini le jeu, je conseille l'excellent article de Pipomantis à ce sujet sur le blog de Kwyxz.
Bref, Portal ne se contente pas d'être la meilleure idée qu'on ait vu dans un jeu vidéo ces 20 dernières années, il est également un très bon divertissement. Ce qui semble avoir été développé pour être une démo technique est devenu un incontournable, puisque c'est LE jeu qui m'a fait acheter la Orange Box. Pour tout vous dire, je n'ai pas encore lancé un seul des quatre autres jeux présents sur le disque, je bloque toujours sur cette merveille.
Et n'oubliez pas, the cake is a lie. THE CAKE IS A...
Bonjour, <nom du sujet>. Nous avons dû éliminer ce précedent sujet de test, qui avait perdu la raison. Vous êtes le nouveau sujet de test. Veuillez vous avancer. Création du portail dans 3, 2, 1...