Pablo Neruda
Parce que cet endroit est avant tout un lieu de partage, j'essaie à ma manière (sans doute maladroite) de dire merci à tous ceux qui, par je ne sais quel hasard, ont un jour aterri par ici. Merci d'avoir partagé un peu de mes émois. Et Joyeux Noël à vous tous.
Avec en guise de cadeau un bouquet de mots du grand Pablo.
Pablo Neruda - Il meurt lentement
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n'écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!
Amen (ça c'est de moi :)) Remerciement spécial à Oriana qui est passée par ici quelques fois et que j'ai d'abord connue virtuellement ce qui m'a tout de même permis d'échanger de jolis mots et quelques très beaux sons. Oriana que j'ai aussi eu la joie de croiser depuis. Elle est de ces heureuses rencontres imprévues que cet espace a générées. Merci à toi, donc, Oriana qui me semble être amoureuse de la vie au moins autant que moi. Pas de musique pour illustrer ce billet, une fois n'est pas coutume, mais si tu imagines ma voix de blonde (celle qui glousse en fond sonore des interviews présentes sur ce blog) lançant un très convaincu (mais peu convaincant) : Oh, Oh, OH! Alors tu seras pile poil dans l'esprit qui est le mien au moment où j'écris ce billet. A défaut de musique, c'est déjà pas si mal, tu en conviendras...