Je le vois de là-haut, auprès de ses frères et amis, Philipe Grégoire Yacé, Kragbé Gagbé, Dignan Bahi Gbon Coulibaly , Senghor, Aimé Césaire, De Gaulle, Pompidou et jacques Foccart , Mitterrand et Gaston Defferre , Jean- Paul II et sœur Emmanuelle , Kennedy, tous ces grands de ce monde disparus , en train de pleurer , de se plaindre, d’être triste et mélancolique pour son pays d’origine la côte d’ivoire , de vivre cette situation de crise comme une erreur humaine, d’enjeux économique, de déstabilisation, de ne rien comprendre, d’en vouloir à tout le monde, de désespérer pour le futur de ses enfants et arrières petits enfants . Houphouët n’avait pas d’ennemis. Son cher pays, ce petit territoire de 322444 km ² de l’Afrique occidentale française dont il a hérité, ayant une frontière naturelle au Sud le golfe de Guinée et des frontières artificielles aves des voisins, issue de la colonisation française. Ce pays qu’il a rendu beau et attrayant aux yeux du monde par sa diversité culturelle, agricole, ethnique, courageux, généreux, combatif, accueillant, hospitalier et prospère où les gens travaillent à la sueur de leur front se déchirer entre ses fils recherchant égoïstement le pouvoir. Qu’est-ce le pouvoir par rapport à l’espèce humaine ? 20 millions de personnes vont crever demain pour rien du tout. Houphouët a mal comme vous et moi qui aimons la Côte d’Ivoire ; Il veut se faire entendre mais personne ne l’entendra, il nous regarde mais personne ne le verra ; il veut revenir mais ses amis le retiennent parce qu’il ne fait plus bon vivre sur terre ; il veut justifier son bilan , ce qu’il n’avait jamais fait de son vivant, pour montrer aux ivoiriens que la côte d’ivoire doit rester unie et indivisible .Houphouët n’a pas compris la décision de Bédié qui a incité les Baoulés de côte d’ivoire à voter pour Ouattara et il brûle d’impatience de le retrouver aux cieux . Il ne sait pas encore s’il lui pardonnera ses péchés. Qui vivra verra.
Zako Gnali